Les contrats à terme sur le sucre de mars à New York ont augmenté de +1,73 % aujourd'hui, tandis que le sucre blanc de Londres a grimpé de +1,95 %, profitant d'une vague de couverture à découvert après les plus bas de plusieurs années de la semaine dernière. Mais ne vous emballez pas trop : la reprise semble fragile.
Voici le problème : Trois grands producteurs inondent le marché.
La machine du Brésil ne s'arrête pas
Datagro vient de projeter que la production de sucre du Brésil pour 2026/27 atteindra un record de 44 MMT (+3,9 % en glissement annuel). Encore plus préoccupant, le pays a déjà broyé 48,24 % de sa canne à sucre début octobre 2025 (contre 47,33 % l'année dernière), maintenant la production en cours. Production depuis le début de l'année dans le Centre-Sud : 36,016 MMT, en hausse de 0,9 % en glissement annuel.
La bonanza de la mousson en Inde
L'Inde a connu la plus forte mousson depuis 5 ans avec (937,2 mm de pluie, soit 8 % au-dessus de la normale), ce qui signifie une récolte exceptionnelle à venir. La Fédération nationale du pays s'attend à ce que la production 2025/26 augmente de +19 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 34,9 MMT après l'effondrement de l'année dernière à 26,2 MMT. Détail : Le négociant en sucre Sucden déclare que l'Inde pourrait ne détourner que 4 MMT pour l'éthanol, obligeant les usines à exporter potentiellement 4 MMT au lieu des 2 MMT attendus. Cela représente un excédent qui est déversé à l'échelle mondiale.
La Thaïlande continue de moudre
La production de sucre de la Thaïlande devrait augmenter de +5 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 10,5 MMT pour 2025/26. Le troisième producteur mondial et le deuxième exportateur ne ralentit pas non plus.
Ce que les chiffres disent
Voici où cela devient compliqué :
Prévision ISO (Aug 29): Déficit mondial de 2025/26 de -231 000 MT (semble optimiste, mais c'est en baisse de 95 % par rapport au déficit de -4,88 MMT de 2024/25 )
Projection USDA (Mai 22) : La production mondiale atteint un record de 189.318 MMT tandis que la consommation augmente à 177.921 MMT—suggérant un surplus, pas un déficit
Stocks mondiaux de fin de campagne : Prévisions d'une hausse de +7,5 % d'une année sur l'autre à 41,188 MMT
Les signaux conflictuels comptent : l'ISO prévoit un petit déficit, mais le USDA voit une production record massive dépassant la consommation. Quoi qu'il en soit, l'abondance de l'offre en 2025/26 exerce une pression sur les prix.
La vraie histoire
Le rebond d'aujourd'hui est dû aux traders couvrant leurs positions à découvert après les creux de 5 ans (NY) et de 4,75 ans (London) de la semaine dernière déclenchés par la tempête d'approvisionnement. Mais les fondamentaux indiquent toujours une baisse, alors que le Brésil, l'Inde et la Thaïlande ajoutent collectivement des millions de tonnes métriques aux stocks mondiaux. Les rallies à court terme comme celui d'aujourd'hui pourraient être des opportunités de vente, et non des signaux de renversement.
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La hausse du sucre marque une pause alors qu'un excédent mondial se profile.
Les contrats à terme sur le sucre de mars à New York ont augmenté de +1,73 % aujourd'hui, tandis que le sucre blanc de Londres a grimpé de +1,95 %, profitant d'une vague de couverture à découvert après les plus bas de plusieurs années de la semaine dernière. Mais ne vous emballez pas trop : la reprise semble fragile.
Voici le problème : Trois grands producteurs inondent le marché.
La machine du Brésil ne s'arrête pas Datagro vient de projeter que la production de sucre du Brésil pour 2026/27 atteindra un record de 44 MMT (+3,9 % en glissement annuel). Encore plus préoccupant, le pays a déjà broyé 48,24 % de sa canne à sucre début octobre 2025 (contre 47,33 % l'année dernière), maintenant la production en cours. Production depuis le début de l'année dans le Centre-Sud : 36,016 MMT, en hausse de 0,9 % en glissement annuel.
La bonanza de la mousson en Inde L'Inde a connu la plus forte mousson depuis 5 ans avec (937,2 mm de pluie, soit 8 % au-dessus de la normale), ce qui signifie une récolte exceptionnelle à venir. La Fédération nationale du pays s'attend à ce que la production 2025/26 augmente de +19 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 34,9 MMT après l'effondrement de l'année dernière à 26,2 MMT. Détail : Le négociant en sucre Sucden déclare que l'Inde pourrait ne détourner que 4 MMT pour l'éthanol, obligeant les usines à exporter potentiellement 4 MMT au lieu des 2 MMT attendus. Cela représente un excédent qui est déversé à l'échelle mondiale.
La Thaïlande continue de moudre La production de sucre de la Thaïlande devrait augmenter de +5 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 10,5 MMT pour 2025/26. Le troisième producteur mondial et le deuxième exportateur ne ralentit pas non plus.
Ce que les chiffres disent Voici où cela devient compliqué :
Les signaux conflictuels comptent : l'ISO prévoit un petit déficit, mais le USDA voit une production record massive dépassant la consommation. Quoi qu'il en soit, l'abondance de l'offre en 2025/26 exerce une pression sur les prix.
La vraie histoire Le rebond d'aujourd'hui est dû aux traders couvrant leurs positions à découvert après les creux de 5 ans (NY) et de 4,75 ans (London) de la semaine dernière déclenchés par la tempête d'approvisionnement. Mais les fondamentaux indiquent toujours une baisse, alors que le Brésil, l'Inde et la Thaïlande ajoutent collectivement des millions de tonnes métriques aux stocks mondiaux. Les rallies à court terme comme celui d'aujourd'hui pourraient être des opportunités de vente, et non des signaux de renversement.