Le sujet des Privacy Coins est de nouveau d'actualité. Vous vous souvenez de cette phrase de Naval ? Il a dit que Zcash est en quelque sorte l'assurance de Bitcoin - au cas où un jour la confidentialité de Bitcoin poserait vraiment problème, les fonds pourraient avoir un refuge. Cela semble assez ésotérique, mais en y réfléchissant bien, la mise en œuvre technique est en effet intéressante.

Le fonctionnement de Zcash est différent de celui des autres jetons. Il utilise la technologie zk-SNARKs dans les preuves à connaissance nulle, ce qui signifie simplement qu'il peut prouver "j'ai bien cet argent" sans avoir à vous dire combien, ni d'où cela vient. Encore plus impressionnant, il a mis en place un système à double adresse : si vous voulez être public, utilisez l'adresse transparente, si vous voulez de la confidentialité, passez à l'adresse masquée, c'est à vous de choisir. Au cours de ces années, le fonds a également été itéré en trois générations, chaque mise à niveau comblant les lacunes précédentes.

Maintenant, l'équipe ZEC prépare deux grandes surprises. L'une s'appelle la mise à niveau Crosslink, qui vise à ajouter une couche de consensus PoS au système, ce qui signifie que le minage par staking arrive. L'autre est le projet Tachyon, spécialement conçu pour résoudre les problèmes d'évolutivité - après tout, le calcul de la confidentialité nécessite déjà des ressources, il faut trouver un moyen de rendre le réseau plus rapide.

En parlant de Privacy Coin, on ne peut pas éviter Monero. Monero fonctionne sur la base de signatures en anneau et d'adresses cachées, garantissant la confidentialité par défaut pour tous, mais cela a un coût : le volume des transactions est important et la validation est lente. Zcash, quant à lui, propose une confidentialité optionnelle, flexible, mais les utilisateurs doivent l'activer manuellement. Les routes techniques sont différentes, chacun a ses compromis, cela dépend de ce que vous privilégiez : la confidentialité obligatoire ou la liberté de l'utilisateur.