Ethereum avance avec Fusaka, et l’activation du testnet Sepolia est en cours. Il s’agit de la phase 2 sur 3 de la mise à niveau — Holesky a déjà testé le terrain en octobre, et c’est maintenant au tour de Sepolia de subir de véritables tests de résistance.
C’est quoi le plan ? Fusaka vise à augmenter la limite de gaz par bloc d’Ethereum, actuellement plafonnée, jusqu’à 60 millions. Cela signifie beaucoup plus de transactions et de contrats intelligents complexes par bloc. Ça a l’air simple, mais le défi technique est réel : les développeurs doivent s’assurer que les nœuds peuvent gérer cela sans que le réseau ne devienne lent ou instable.
La fonctionnalité phare : PeerDAS
Peer Data Availability Sampling (échantillonnage de disponibilité des données entre pairs) est la technologie qui fait le gros du travail ici. Au lieu que les validateurs téléchargent et stockent chaque morceau de données (ce qui limite la scalabilité), PeerDAS leur permet d’échantillonner de petits morceaux auprès de plusieurs pairs. Résultat ? Vérification plus rapide, moins de charge pour les nœuds, tout en conservant les garanties de décentralisation.
Comme l’explique Gabriel Trintinalia de chez Consensys, le but est de s’assurer que la configuration actuelle des nœuds peut gérer de manière fiable des blocs de 60 millions de gaz sans risquer l’instabilité. C’est ce défi technique qu’ils testent actuellement sur Sepolia.
Calendrier
Testnet Sepolia : en cours (phase de test de résistance)
Testnet Hoodi : 28 octobre (test final)
Lancement mainnet : décembre (prévu)
Contexte : Cela fait suite à la mise à jour Pectra d’Ethereum de mai 2024. Avant cela, Dencun (mars 2024) a réduit les frais de gaz jusqu’à 95 %. La fusion (The Merge) (2022) a permis à Ethereum de passer à la preuve d’enjeu, réduisant la consommation d’énergie de 99 %.
En résumé : Fusaka est une nouvelle étape pour Ethereum en matière de scalabilité. Si tout se passe comme prévu sur le mainnet, le réseau pourra gérer beaucoup plus d’activité sans que les frais ne deviennent exorbitants à nouveau.
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La mise à niveau Fusaka d'Ethereum vient d'arriver sur Sepolia : voici ce qui se passe réellement
Ethereum avance avec Fusaka, et l’activation du testnet Sepolia est en cours. Il s’agit de la phase 2 sur 3 de la mise à niveau — Holesky a déjà testé le terrain en octobre, et c’est maintenant au tour de Sepolia de subir de véritables tests de résistance.
C’est quoi le plan ? Fusaka vise à augmenter la limite de gaz par bloc d’Ethereum, actuellement plafonnée, jusqu’à 60 millions. Cela signifie beaucoup plus de transactions et de contrats intelligents complexes par bloc. Ça a l’air simple, mais le défi technique est réel : les développeurs doivent s’assurer que les nœuds peuvent gérer cela sans que le réseau ne devienne lent ou instable.
La fonctionnalité phare : PeerDAS
Peer Data Availability Sampling (échantillonnage de disponibilité des données entre pairs) est la technologie qui fait le gros du travail ici. Au lieu que les validateurs téléchargent et stockent chaque morceau de données (ce qui limite la scalabilité), PeerDAS leur permet d’échantillonner de petits morceaux auprès de plusieurs pairs. Résultat ? Vérification plus rapide, moins de charge pour les nœuds, tout en conservant les garanties de décentralisation.
Comme l’explique Gabriel Trintinalia de chez Consensys, le but est de s’assurer que la configuration actuelle des nœuds peut gérer de manière fiable des blocs de 60 millions de gaz sans risquer l’instabilité. C’est ce défi technique qu’ils testent actuellement sur Sepolia.
Calendrier
Contexte : Cela fait suite à la mise à jour Pectra d’Ethereum de mai 2024. Avant cela, Dencun (mars 2024) a réduit les frais de gaz jusqu’à 95 %. La fusion (The Merge) (2022) a permis à Ethereum de passer à la preuve d’enjeu, réduisant la consommation d’énergie de 99 %.
En résumé : Fusaka est une nouvelle étape pour Ethereum en matière de scalabilité. Si tout se passe comme prévu sur le mainnet, le réseau pourra gérer beaucoup plus d’activité sans que les frais ne deviennent exorbitants à nouveau.