Avec les sanctions des États-Unis qui étouffent l’économie, le Venezuela a trouvé une solution de contournement : utiliser l’USDT (Tether) pour esquiver le système financier traditionnel. La BCV l’utilise supposément pour ses opérations pétrolières, et les citoyens l’ont déjà adopté massivement comme refuge contre l’inflation de 85 %.
Le problème : Tether n’est pas décentralisé, c’est un système contrôlé par une entreprise qui obéit à l’OFAC. C’est-à-dire que la même entité qui sanctionne le Venezuela peut bloquer n’importe quel fonds en USDT en un instant.
Le dilemme inconfortable
Avoir la clé privée de votre portefeuille USDT ne vous garantit rien. Tether a déjà gelé 2,9 milliards de dollars en 2025 sur ordre gouvernemental. En 2023, elle a bloqué 160 adresses. Circle (émettrice de l’USDC) a fait exactement la même chose.
Des experts comme Daniel Arraez le rappellent clairement : faire confiance à l’USDT, c’est dépendre d’un actif contrôlé par la puissance qui vous sanctionne. C’est presque littéralement mettre vos économies entre les mains de l’ennemi.
La réalité dans les rues
Pendant que le débat académique continue, dans les groupes WhatsApp vénézuéliens, on échange déjà des bolivars contre de l’USDT comme si de rien n’était. Des entreprises pétrolières paient les salaires en stablecoin. C’est une transformation silencieuse du système monétaire, mais sans filet de sécurité.
La question inconfortable
L’USDT offrira-t-elle une auditée publique complète confirmant que chaque token est garanti 1:1 en dollars réels ? Spoiler : ce n’est pas encore le cas.
Comme l’a dit quelqu’un sur les réseaux : “C’est comme laisser les clés de ta maison à un inconnu en espérant qu’il ne change pas la serrure.”
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Venezuela joue avec le feu : l’USDT comme bouée de sauvetage, mais avec une bombe à retardement
Avec les sanctions des États-Unis qui étouffent l’économie, le Venezuela a trouvé une solution de contournement : utiliser l’USDT (Tether) pour esquiver le système financier traditionnel. La BCV l’utilise supposément pour ses opérations pétrolières, et les citoyens l’ont déjà adopté massivement comme refuge contre l’inflation de 85 %.
Le problème : Tether n’est pas décentralisé, c’est un système contrôlé par une entreprise qui obéit à l’OFAC. C’est-à-dire que la même entité qui sanctionne le Venezuela peut bloquer n’importe quel fonds en USDT en un instant.
Le dilemme inconfortable
Avoir la clé privée de votre portefeuille USDT ne vous garantit rien. Tether a déjà gelé 2,9 milliards de dollars en 2025 sur ordre gouvernemental. En 2023, elle a bloqué 160 adresses. Circle (émettrice de l’USDC) a fait exactement la même chose.
Des experts comme Daniel Arraez le rappellent clairement : faire confiance à l’USDT, c’est dépendre d’un actif contrôlé par la puissance qui vous sanctionne. C’est presque littéralement mettre vos économies entre les mains de l’ennemi.
La réalité dans les rues
Pendant que le débat académique continue, dans les groupes WhatsApp vénézuéliens, on échange déjà des bolivars contre de l’USDT comme si de rien n’était. Des entreprises pétrolières paient les salaires en stablecoin. C’est une transformation silencieuse du système monétaire, mais sans filet de sécurité.
La question inconfortable
L’USDT offrira-t-elle une auditée publique complète confirmant que chaque token est garanti 1:1 en dollars réels ? Spoiler : ce n’est pas encore le cas.
Comme l’a dit quelqu’un sur les réseaux : “C’est comme laisser les clés de ta maison à un inconnu en espérant qu’il ne change pas la serrure.”