Les détenteurs d'actions européens apprennent actuellement une leçon difficile : investir davantage dans l'expansion concurrentielle ne se traduit pas automatiquement par une hausse du cours de l'action. En fait, augmenter les dépenses en capital pour suivre le rythme des concurrents pourrait en réalité faire baisser les valorisations. Le marché envoie ces derniers temps des signaux mitigés — les entreprises qui augmentent leurs budgets de dépenses ne reçoivent pas l'enthousiasme escompté de la part des investisseurs. C'est une dynamique contre-intuitive qui surprend beaucoup de monde. Il s'avère que Wall Street ( et ses homologues européens ) se soucient davantage des marges de profitabilité et de l'efficacité du rendement que de la croissance agressive par le biais des investissements en capital. Lorsque les dépenses augmentent sans visibilité claire sur le retour sur investissement, les actionnaires deviennent nerveux. Simple comme ça.