En regardant le parcours du développement des stablecoins, je ne peux m'empêcher de ressentir beaucoup d'émotions. Depuis le tout premier USDT jusqu'aux nombreuses innovations qui émergent aujourd'hui, ce domaine a connu de nombreux hauts et bas. La dernière feuille de route triennale de la Banque centrale de Malaisie m'a rappelé la tempête réglementaire mondiale déclenchée par le projet Libra en 2019. À l'époque, les banques centrales du monde entier ont accéléré leurs recherches sur les CBDC, ce qui semble aujourd'hui avoir ouvert une nouvelle ère.
Cette fois, la Malaisie se concentre sur la tokenisation des actifs, en proposant notamment des solutions de dépôts tokenisés et de stablecoins libellés en ringgit. Il est évident qu'elle a tiré des leçons de l'évolution des stablecoins à l'échelle mondiale ces dernières années. Du point de vue réglementaire, cette approche pilotée par la banque centrale, profondément intégrée au système financier traditionnel, est sans doute plus facilement acceptée. En repensant à l'essor de stablecoins centralisés comme USDC, cela n'a-t-il pas été aussi parce qu'ils ont bénéficié d'une conformité réglementaire appréciée par les autorités ?
Cependant, du point de vue des investisseurs, je m'interroge surtout sur la capacité de ces stablecoins officiels à s'imposer réellement sur le marché. Après tout, de Dai à UST, l'histoire des stablecoins décentralisés a prouvé que l'innovation technologique est importante, mais que la demande des utilisateurs et l'acceptation du marché sont les véritables clés du succès ou de l'échec. L'initiative malaisienne est à suivre avec intérêt, mais il reste à voir si elle pourra réellement provoquer une vague en Asie du Sud-Est.
En regardant plus de dix ans d'évolution des stablecoins, chaque grande transformation recèle des leçons profondes pour le marché. Pour nous, qui avons vécu plusieurs cycles haussiers et baissiers, il vaut mieux ne pas suivre aveuglément les nouvelles tendances, mais plutôt prendre le temps de réévaluer ces projets qui ont brillé un temps. Après tout, l'histoire se répète souvent de manière étonnante, et puiser dans cette sagesse est la clé pour rester pertinent dans cette industrie en perpétuelle mutation.
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En regardant le parcours du développement des stablecoins, je ne peux m'empêcher de ressentir beaucoup d'émotions. Depuis le tout premier USDT jusqu'aux nombreuses innovations qui émergent aujourd'hui, ce domaine a connu de nombreux hauts et bas. La dernière feuille de route triennale de la Banque centrale de Malaisie m'a rappelé la tempête réglementaire mondiale déclenchée par le projet Libra en 2019. À l'époque, les banques centrales du monde entier ont accéléré leurs recherches sur les CBDC, ce qui semble aujourd'hui avoir ouvert une nouvelle ère.
Cette fois, la Malaisie se concentre sur la tokenisation des actifs, en proposant notamment des solutions de dépôts tokenisés et de stablecoins libellés en ringgit. Il est évident qu'elle a tiré des leçons de l'évolution des stablecoins à l'échelle mondiale ces dernières années. Du point de vue réglementaire, cette approche pilotée par la banque centrale, profondément intégrée au système financier traditionnel, est sans doute plus facilement acceptée. En repensant à l'essor de stablecoins centralisés comme USDC, cela n'a-t-il pas été aussi parce qu'ils ont bénéficié d'une conformité réglementaire appréciée par les autorités ?
Cependant, du point de vue des investisseurs, je m'interroge surtout sur la capacité de ces stablecoins officiels à s'imposer réellement sur le marché. Après tout, de Dai à UST, l'histoire des stablecoins décentralisés a prouvé que l'innovation technologique est importante, mais que la demande des utilisateurs et l'acceptation du marché sont les véritables clés du succès ou de l'échec. L'initiative malaisienne est à suivre avec intérêt, mais il reste à voir si elle pourra réellement provoquer une vague en Asie du Sud-Est.
En regardant plus de dix ans d'évolution des stablecoins, chaque grande transformation recèle des leçons profondes pour le marché. Pour nous, qui avons vécu plusieurs cycles haussiers et baissiers, il vaut mieux ne pas suivre aveuglément les nouvelles tendances, mais plutôt prendre le temps de réévaluer ces projets qui ont brillé un temps. Après tout, l'histoire se répète souvent de manière étonnante, et puiser dans cette sagesse est la clé pour rester pertinent dans cette industrie en perpétuelle mutation.