D’après les données, la capitalisation totale de DePIN (Decentralized Physical Infrastructure Network, ou réseau d’infrastructure physique décentralisé) a déjà dépassé 32 milliards de dollars en novembre de cette année, avec un volume d’échanges sur 24 heures proche de 3 milliards, une croissance fulgurante. De grands acteurs institutionnels comme VanEck ou Borderless Capital misent sur ce secteur — ce dernier a même injecté directement 100 millions de dollars pour créer le DePIN Fund III, avec pour objectif d’accélérer l’expansion mondiale des projets DePIN.
Pourquoi ce secteur attire-t-il autant ? Pour résumer, DePIN combine l’infrastructure physique (énergie, réseaux sans fil, stockage de données) et la blockchain, en incitant les participants à contribuer leurs ressources via des récompenses en tokens. Ce modèle présente des atouts naturels : résistance à la censure, coûts faibles, couverture large. Pas étonnant que le marché y voie le potentiel pour “accueillir le prochain milliard d’utilisateurs dans le Web3”.
La décentralisation matérielle, vrai cœur du DePIN
Les problèmes de l’infrastructure traditionnelle sont évidents : risques élevés de points de défaillance uniques, coûts importants, propension aux monopoles. DePIN change la donne en dispersant antennes, hotspots et serveurs entre les mains de participants du monde entier.
Par exemple, Helium Network compte déjà 335 000 utilisateurs mobiles, grâce à des hotspots déployés par des particuliers ; Meson Network dispose de 59 000 nœuds répartis dans le monde, contribuant de la bande passante inutilisée à un marché décentralisé de la bande passante.
L’avantage de cette architecture ? Tout le monde peut participer et en bénéficier, et le système devient plus stable grâce à sa nature distribuée.
Tour d’horizon de 12 projets DePIN
1. Internet Computer (ICP) - L’ambition de “l’ordinateur mondial”
Hausse de 121% l’an dernier, capitalisation de 4,3 milliards. ICP vise à décentraliser toute la puissance de calcul de l’internet — héberger directement applis et services Web sur une blockchain publique, sans dépendre de clouds centralisés comme AWS. Les mises à jour 2024 (Tokamak, Beryllium) visent la performance et la scalabilité. En 2025, priorité à l’intégration de l’IA et à l’interopérabilité cross-chain avec Solana.
2. Bittensor (TAO) - La “blockchain” des modèles IA
+152%, capitalisation de 3,8 milliards. Le concept-clé : faire collaborer des modèles de ML sur la blockchain, chaque contributeur recevant des TAO selon la valeur de ses informations. En 2024, ajout de “preuves intelligentes” et d’un “mix d’experts décentralisés”, créant un véritable marché P2P de ressources IA.
3. Render (RENDER) - Place de marché pour la puissance GPU
Après migration d’Ethereum à Solana, le token a pris plus de 150%. Modèle simple : les créatifs ont besoin de rendu, si tu as un GPU inutilisé tu peux vendre sa puissance. En 2024, migration du token RNDR→RENDER (1:1) finalisée ; en 2025, renforcement de l’infrastructure et extension aux secteurs film, jeu vidéo, VR.
4. Filecoin (FIL) - Le Alibaba Cloud décentralisé
Objectif : créer un marché P2P de stockage — tu paies pour stocker des données, les fournisseurs sont rémunérés. Cette année, la Filecoin Virtual Machine a ouvert de nouveaux cas d’usage, la TVL a dépassé 200 millions. Mais le cours du FIL reste bas, loin du sommet de 11,47 dollars en mars. Pour 2025 : mise à jour de compatibilité avec les smart contracts.
5. Shieldeum - Nouvelle approche de la sécurité Web3
Levé 2 millions d’USDT, se concentre sur la sécurité Web3 alimentée par l’IA. Centres de données professionnels pour hébergement, chiffrement, détection de menaces, avec $SDM comme token de paiement et de gouvernance. En 2025, lancement d’une chaîne Layer2 BNB dédiée à l’exécution des nœuds.
6. The Graph (GRT) - Le Google des données on-chain
Capitalisation de 1,93 milliard, +67%. Problème à résoudre : comment les développeurs DApp interrogent-ils les données blockchain ? The Graph simplifie les requêtes via des subgraphs. En 2024, support de 9 blockchains majeures ; la roadmap 2025 vise “l’expansion du marché de la donnée”, “l’empowerment des développeurs”, et “l’optimisation des performances des indexeurs”.
7. Theta Network (THETA) - L’avenir du streaming vidéo
Capitalisation de 1,5 milliard, +76% sur l’année. Permet aux utilisateurs de partager bande passante et puissance de calcul pour accélérer la diffusion vidéo et réduire les coûts CDN. L’EdgeCloud lancé cette année combine cloud et edge computing ; en 2025, la Phase 3 ouvrira un marché reliant les nœuds edge.
8. Arweave (AR) - Le champion du stockage permanent
Capitalisation de 1,24 milliard, +171%. Pas de structure linéaire comme une blockchain classique, mais un “blockweave” (chaque bloc lié à plusieurs blocs précédents), avec le Proof of Random Access pour forcer les nœuds à conserver l’historique. Passage en novembre au protocole 2.8, améliorant efficacité et consommation d’énergie, prix actuel à 19 dollars.
9. JasmyCoin (JASMY) - Gardien de la souveraineté des données IoT
Fondé par un ex-dirigeant de Sony, +366% en 2024, capitalisation de 1,35 milliard. Ambition : que tes données IoT restent sous ton contrôle, à vendre de façon sécurisée via la blockchain, sans que les plateformes centralisées ne les monopolisent.
10. Helium (HNT) - Version communautaire du réseau sans fil
Près de 1 milliard de capitalisation, +190%. Installer un hotspot permet de miner, tout en fournissant une connectivité longue distance aux appareils IoT. Migration vers Solana pour accélérer, introduction des tokens IOT et MOBILE pour les sous-réseaux.
11. Grass Network (GRASS) - Monétiser la bande passante inutilisée
Dernier arrivé, lancé le 28 octobre, déjà +200%, capitalisation de 600 millions. Modèle : tu laisses un nœud Grass utiliser ta bande passante pour crawler des données publiques et entraîner l’IA, générant un revenu passif. La bêta a attiré 2 millions d’utilisateurs.
12. IoTeX (IOTX) - Expérimentation Layer1 pour l’IoT
Capitalisation de 410 millions, +90%. Écosystème IoT basé sur le consensus Roll-DPoS, version 2.0 lancée en 2024 avec design modulaire et modules d’infrastructure DePIN. Plus de 230 DApps et 50 projets DePIN déjà actifs.
Les 3 grands obstacles du DePIN
Complexité technique : Intégrer blockchain et dispositifs physiques n’est pas une mince affaire — sécurité, scalabilité et interopérabilité cross-chain sont des défis majeurs.
Incertitude réglementaire : Le DePIN touche à l’infrastructure physique, soumise à des législations nationales très variées. Un faux-pas peut entraîner une qualification d’illégalité.
Éducation du marché : Il faut prouver par des cas concrets que DePIN est plus économique, rapide et fiable que les solutions traditionnelles, ce qui demandera du temps.
Quelles perspectives pour ce secteur ?
Le marché prévoit que DePIN atteindra 3 500 milliards d’ici 2028. Les 32 milliards actuels ne sont qu’un amuse-bouche. L’essentiel de la demande viendra du streaming de qualité, de la distribution de contenus et du stockage de données — des besoins en forte croissance.
Le passage de l’infrastructure centralisée à la décentralisée est une tendance irréversible. Ceux qui sauront se positionner avant la vague remporteront la mise.
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L’explosion du secteur DePIN en 2025 est imminente : 12 projets à surveiller
Pourquoi DePIN fait-il autant parler de lui ?
D’après les données, la capitalisation totale de DePIN (Decentralized Physical Infrastructure Network, ou réseau d’infrastructure physique décentralisé) a déjà dépassé 32 milliards de dollars en novembre de cette année, avec un volume d’échanges sur 24 heures proche de 3 milliards, une croissance fulgurante. De grands acteurs institutionnels comme VanEck ou Borderless Capital misent sur ce secteur — ce dernier a même injecté directement 100 millions de dollars pour créer le DePIN Fund III, avec pour objectif d’accélérer l’expansion mondiale des projets DePIN.
Pourquoi ce secteur attire-t-il autant ? Pour résumer, DePIN combine l’infrastructure physique (énergie, réseaux sans fil, stockage de données) et la blockchain, en incitant les participants à contribuer leurs ressources via des récompenses en tokens. Ce modèle présente des atouts naturels : résistance à la censure, coûts faibles, couverture large. Pas étonnant que le marché y voie le potentiel pour “accueillir le prochain milliard d’utilisateurs dans le Web3”.
La décentralisation matérielle, vrai cœur du DePIN
Les problèmes de l’infrastructure traditionnelle sont évidents : risques élevés de points de défaillance uniques, coûts importants, propension aux monopoles. DePIN change la donne en dispersant antennes, hotspots et serveurs entre les mains de participants du monde entier.
Par exemple, Helium Network compte déjà 335 000 utilisateurs mobiles, grâce à des hotspots déployés par des particuliers ; Meson Network dispose de 59 000 nœuds répartis dans le monde, contribuant de la bande passante inutilisée à un marché décentralisé de la bande passante.
L’avantage de cette architecture ? Tout le monde peut participer et en bénéficier, et le système devient plus stable grâce à sa nature distribuée.
Tour d’horizon de 12 projets DePIN
1. Internet Computer (ICP) - L’ambition de “l’ordinateur mondial”
Hausse de 121% l’an dernier, capitalisation de 4,3 milliards. ICP vise à décentraliser toute la puissance de calcul de l’internet — héberger directement applis et services Web sur une blockchain publique, sans dépendre de clouds centralisés comme AWS. Les mises à jour 2024 (Tokamak, Beryllium) visent la performance et la scalabilité. En 2025, priorité à l’intégration de l’IA et à l’interopérabilité cross-chain avec Solana.
2. Bittensor (TAO) - La “blockchain” des modèles IA
+152%, capitalisation de 3,8 milliards. Le concept-clé : faire collaborer des modèles de ML sur la blockchain, chaque contributeur recevant des TAO selon la valeur de ses informations. En 2024, ajout de “preuves intelligentes” et d’un “mix d’experts décentralisés”, créant un véritable marché P2P de ressources IA.
3. Render (RENDER) - Place de marché pour la puissance GPU
Après migration d’Ethereum à Solana, le token a pris plus de 150%. Modèle simple : les créatifs ont besoin de rendu, si tu as un GPU inutilisé tu peux vendre sa puissance. En 2024, migration du token RNDR→RENDER (1:1) finalisée ; en 2025, renforcement de l’infrastructure et extension aux secteurs film, jeu vidéo, VR.
4. Filecoin (FIL) - Le Alibaba Cloud décentralisé
Objectif : créer un marché P2P de stockage — tu paies pour stocker des données, les fournisseurs sont rémunérés. Cette année, la Filecoin Virtual Machine a ouvert de nouveaux cas d’usage, la TVL a dépassé 200 millions. Mais le cours du FIL reste bas, loin du sommet de 11,47 dollars en mars. Pour 2025 : mise à jour de compatibilité avec les smart contracts.
5. Shieldeum - Nouvelle approche de la sécurité Web3
Levé 2 millions d’USDT, se concentre sur la sécurité Web3 alimentée par l’IA. Centres de données professionnels pour hébergement, chiffrement, détection de menaces, avec $SDM comme token de paiement et de gouvernance. En 2025, lancement d’une chaîne Layer2 BNB dédiée à l’exécution des nœuds.
6. The Graph (GRT) - Le Google des données on-chain
Capitalisation de 1,93 milliard, +67%. Problème à résoudre : comment les développeurs DApp interrogent-ils les données blockchain ? The Graph simplifie les requêtes via des subgraphs. En 2024, support de 9 blockchains majeures ; la roadmap 2025 vise “l’expansion du marché de la donnée”, “l’empowerment des développeurs”, et “l’optimisation des performances des indexeurs”.
7. Theta Network (THETA) - L’avenir du streaming vidéo
Capitalisation de 1,5 milliard, +76% sur l’année. Permet aux utilisateurs de partager bande passante et puissance de calcul pour accélérer la diffusion vidéo et réduire les coûts CDN. L’EdgeCloud lancé cette année combine cloud et edge computing ; en 2025, la Phase 3 ouvrira un marché reliant les nœuds edge.
8. Arweave (AR) - Le champion du stockage permanent
Capitalisation de 1,24 milliard, +171%. Pas de structure linéaire comme une blockchain classique, mais un “blockweave” (chaque bloc lié à plusieurs blocs précédents), avec le Proof of Random Access pour forcer les nœuds à conserver l’historique. Passage en novembre au protocole 2.8, améliorant efficacité et consommation d’énergie, prix actuel à 19 dollars.
9. JasmyCoin (JASMY) - Gardien de la souveraineté des données IoT
Fondé par un ex-dirigeant de Sony, +366% en 2024, capitalisation de 1,35 milliard. Ambition : que tes données IoT restent sous ton contrôle, à vendre de façon sécurisée via la blockchain, sans que les plateformes centralisées ne les monopolisent.
10. Helium (HNT) - Version communautaire du réseau sans fil
Près de 1 milliard de capitalisation, +190%. Installer un hotspot permet de miner, tout en fournissant une connectivité longue distance aux appareils IoT. Migration vers Solana pour accélérer, introduction des tokens IOT et MOBILE pour les sous-réseaux.
11. Grass Network (GRASS) - Monétiser la bande passante inutilisée
Dernier arrivé, lancé le 28 octobre, déjà +200%, capitalisation de 600 millions. Modèle : tu laisses un nœud Grass utiliser ta bande passante pour crawler des données publiques et entraîner l’IA, générant un revenu passif. La bêta a attiré 2 millions d’utilisateurs.
12. IoTeX (IOTX) - Expérimentation Layer1 pour l’IoT
Capitalisation de 410 millions, +90%. Écosystème IoT basé sur le consensus Roll-DPoS, version 2.0 lancée en 2024 avec design modulaire et modules d’infrastructure DePIN. Plus de 230 DApps et 50 projets DePIN déjà actifs.
Les 3 grands obstacles du DePIN
Complexité technique : Intégrer blockchain et dispositifs physiques n’est pas une mince affaire — sécurité, scalabilité et interopérabilité cross-chain sont des défis majeurs.
Incertitude réglementaire : Le DePIN touche à l’infrastructure physique, soumise à des législations nationales très variées. Un faux-pas peut entraîner une qualification d’illégalité.
Éducation du marché : Il faut prouver par des cas concrets que DePIN est plus économique, rapide et fiable que les solutions traditionnelles, ce qui demandera du temps.
Quelles perspectives pour ce secteur ?
Le marché prévoit que DePIN atteindra 3 500 milliards d’ici 2028. Les 32 milliards actuels ne sont qu’un amuse-bouche. L’essentiel de la demande viendra du streaming de qualité, de la distribution de contenus et du stockage de données — des besoins en forte croissance.
Le passage de l’infrastructure centralisée à la décentralisée est une tendance irréversible. Ceux qui sauront se positionner avant la vague remporteront la mise.