Numérisation de l’euro en marche : les banques italiennes interpellent la BCE
Le projet d’euro numérique de la Banque centrale européenne connaît de nouveaux développements. Marco Elio Rotini, directeur général de l’Association bancaire italienne, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse que le secteur bancaire soutenait l’avancée de l’euro numérique par la banque centrale, tout en demandant si les coûts pouvaient être étalés sur une plus longue période.
La principale revendication est très claire : bien que les coûts d’entrée soient effectivement élevés, le concept de « souveraineté numérique » est extrêmement attractif, car il touche à la capacité de l’Europe à peser dans la course aux monnaies numériques. L’Association bancaire italienne prône une approche « à double voie » : faire progresser simultanément la monnaie numérique de banque centrale et la monnaie numérique des banques commerciales, afin de ne pas se laisser distancer par d’autres pays.
Selon le calendrier le plus récent, si l’UE donne son feu vert l’an prochain, l’euro numérique pourrait être officiellement lancé en 2029. Sur ce rythme, la BCE a déjà arrêté une feuille de route de développement avec les ministres des Finances de l’UE.
En clair, les banques sont prêtes à investir dans ce projet, mais elles espèrent ne pas devoir tout engager d’un coup – une position typique de « j’y crois, mais c’est un peu cher ».
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Numérisation de l’euro en marche : les banques italiennes interpellent la BCE
Le projet d’euro numérique de la Banque centrale européenne connaît de nouveaux développements. Marco Elio Rotini, directeur général de l’Association bancaire italienne, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse que le secteur bancaire soutenait l’avancée de l’euro numérique par la banque centrale, tout en demandant si les coûts pouvaient être étalés sur une plus longue période.
La principale revendication est très claire : bien que les coûts d’entrée soient effectivement élevés, le concept de « souveraineté numérique » est extrêmement attractif, car il touche à la capacité de l’Europe à peser dans la course aux monnaies numériques. L’Association bancaire italienne prône une approche « à double voie » : faire progresser simultanément la monnaie numérique de banque centrale et la monnaie numérique des banques commerciales, afin de ne pas se laisser distancer par d’autres pays.
Selon le calendrier le plus récent, si l’UE donne son feu vert l’an prochain, l’euro numérique pourrait être officiellement lancé en 2029. Sur ce rythme, la BCE a déjà arrêté une feuille de route de développement avec les ministres des Finances de l’UE.
En clair, les banques sont prêtes à investir dans ce projet, mais elles espèrent ne pas devoir tout engager d’un coup – une position typique de « j’y crois, mais c’est un peu cher ».