Depuis l’apparition du premier ETF mondial en 1990, ces instruments d’investissement ont montré une forte vitalité. Les données indiquent qu’à la fin de 2003, la gestion mondiale d’ETF ne représentait que 212 milliards de dollars, tandis qu’à la fin de 2023, ce chiffre a explosé à 11,61 trillions de dollars, avec un taux de croissance annuel composé (CAGR) impressionnant de 22,16 % sur près de vingt ans.
Sur le marché taïwanais, le développement des ETF est également rapide. Depuis la naissance du premier ETF, le Yuanta Taiwan 50 ETF, en 2003, jusqu’à la fin de 2023, 227 ETF ont été cotés à Taïwan, avec une capitalisation totale de 3,56 trillions de dollars taïwanais, doublant par rapport à 2020 avec 1,74 trillion.
Cependant, de nombreux investisseurs particuliers souhaitant entrer sur le marché des ETF font face à une réalité : l’unité minimale de transaction sur le marché taïwanais est une « carte » (1 000 actions), ce qui signifie qu’investir dans un ETF populaire peut nécessiter un capital initial important. Par exemple, pour le Yuanta Taiwan 50 ETF, si le prix de clôture est de 161,65 NT$, acheter une « carte » nécessite plus de 161 000 NT$ — une somme considérable pour les petits investisseurs.
Dans ce contexte, beaucoup commencent à se poser une question : est-il possible d’acheter des fractions d’ETF comme on achète des actions ? La réponse est oui, et cela devient la méthode privilégiée pour de nombreux petits investisseurs souhaitant faire des investissements en ETF à moindre coût.
Fonctionnement de la négociation de fractions d’ETF
Les fractions d’ETF désignent une quantité d’achat inférieure à 1 000 actions (entre 1 et 999 actions). Contrairement à l’achat d’une « carte » complète, la négociation de fractions a ses propres règles concernant les frais, les horaires de marché et la façon de passer les ordres. Les investisseurs doivent bien connaître ces détails pour réduire efficacement leurs coûts de transaction.
Sur la bourse taïwanaise, la négociation de fractions se divise en deux périodes :
Négociation en cours de séance (de 9h00 à 13h30) : uniquement par ordre électronique, en mode enchère groupée. La première enchère peut être effectuée à 9h10, puis toutes les minutes, selon le principe « prix prioritaire, temps prioritaire ».
Négociation après clôture (de 13h40 à 14h30) : sans restriction sur le mode de passation, via internet, téléphone ou guichet. Tous les ordres sont regroupés en une seule enchère à 14h30, avec un ordre d’exécution aléatoire en cas de prix identiques.
Il est important de noter que tous les ordres de fractions sont des ordres limités, valides pour la journée (ROD).
Comment calculer les frais pour les fractions ?
De nombreux investisseurs débutant dans la négociation de fractions s’interrogent sur le calcul des frais. Voici un exemple concret :
La formule standard pour les frais de transaction sur actions est : Prix × Quantité × 0,1425 % × Remise du courtier
Supposons l’achat de 200 actions du Yuanta Taiwan 50 ETF, à 161,65 NT$, avec une remise de 6,5 % :
161,65 × 200 × 0,1425 % × 0,65 = 29,95 NT$
Un seuil important à connaître : la plupart des courtiers ont un minimum de frais, autrefois fixé à 20 NT$, mais beaucoup ont réduit ce minimum à 1 NT ces dernières années. Cela signifie que pour de petites quantités de fractions, les frais peuvent être plafonnés à ce minimum.
Par exemple, pour l’achat de 1 action du Yuanta Taiwan 50 ETF, le calcul donne 0,23 NT$, inférieur à 1 NT$, donc les frais seront de 1 NT$. Il faut acheter au moins 5 actions (0,23 NT$ × 5 = 1,15 NT$ > 1 NT$) pour éviter de payer des frais inutiles.
Lors de la vente de fractions, une taxe de 0,1 % s’applique également. En résumé, pour vendre 200 actions du Yuanta Taiwan 50 ETF, les frais totaux seraient d’environ :
200 × 161,65 × (0,1425 % + 0,1 %) = 78,4 NT$
Ainsi, si chaque ordre de fractions comporte un nombre suffisant d’actions, les frais ne seront pas beaucoup plus élevés que pour l’achat d’une « carte » complète.
Stratégies efficaces pour passer des ordres de fractions
Avant de négocier des fractions, il est crucial de comprendre une caractéristique : les transactions de fractions et d’actions entières se font dans des pools de marché différents, ce qui entraîne souvent un écart de prix plus important pour les fractions. Cela est particulièrement visible en période de faible activité — en séance, le volume de fractions est faible, et après clôture, c’est encore pire, avec parfois aucune transaction rapide possible.
Pour augmenter la probabilité de succès, les investisseurs peuvent adapter leur stratégie d’ordre selon la liquidité de l’action :
ETF populaires très liquides : placer un ordre à la limite du prix limite supérieur (pour acheter) ou inférieur (pour vendre), car après clôture, la négociation suit le principe « prix le plus élevé en premier ».
Actions peu liquides ou peu échangées : placer un ordre légèrement en dessous du prix de clôture pour augmenter les chances de correspondance.
Actions ordinaires : placer un ordre au prix de clôture pour plus de stabilité.
Les investisseurs peuvent consulter le résumé quotidien des transactions de fractions sur le site de la bourse taïwanaise pour évaluer la liquidité réelle de chaque ETF.
Avantages de l’investissement en fractions aux États-Unis
À l’inverse, le marché américain ne connaît pas le concept de « carte ». Les investisseurs peuvent acheter directement n’importe quel nombre d’actions d’un ETF, sans attendre de période spécifique pour les fractions.
Par exemple, pour acheter le SPY (qui suit l’indice S&P 500), ils peuvent entrer n’importe quel nombre d’actions (par exemple 10), en mode marché ou limite, avec une validité pouvant aller jusqu’à 90 jours.
Ce qui est encore plus attractif, c’est que de nombreux courtiers américains ont totalement supprimé les frais de transaction sur les ETF, certains ne facturant que 1 dollar minimum. Cela réduit considérablement le coût pour ceux qui souhaitent faire des petits investissements fréquents.
CFD : une autre voie pour l’investissement à petite échelle
En plus de l’achat direct de fractions, les investisseurs peuvent utiliser les contrats pour différence (CFD) pour investir dans des ETF à moindre coût. Les plateformes CFD offrent souvent un effet de levier, permettant d’investir avec moins de capital.
Par exemple, chez Mitrade, en achetant un ETF semi-conducteurs iShares à 223,91 USD avec un levier de 10x, le capital initial requis n’est que 22,39 USD — une réduction de 90 % du coût.
Les avantages des CFD incluent :
Négociation bidirectionnelle : possibilité de prendre des positions longues ou courtes
Horaires flexibles : négociation 24h/24
Souvent sans frais de transaction : uniquement la différence de prix (spread)
Mais attention, le trading en CFD comporte des risques liés à l’effet de levier, et doit être utilisé avec prudence.
Peut-on encore percevoir des dividendes en achetant des fractions d’ETF ?
Beaucoup de petits investisseurs se demandent : est-ce qu’acheter des fractions d’ETF leur permet de percevoir normalement des dividendes ?
La réponse est oui. Que l’on détienne 1 000 actions entières ou seulement 1 action en fractions, on peut percevoir des dividendes normalement. Plus on détient d’actions, plus le revenu de dividendes est élevé.
C’est aussi la raison pour laquelle l’investissement périodique en fractions est devenu très populaire ces dernières années. Selon la bourse taïwanaise, les ETF à dividendes élevés sont particulièrement prisés par les « investisseurs en actions de rendement », et la négociation de fractions leur offre une flexibilité d’entrée.
Négociation en fractions vs CFD : comment choisir ?
Les deux méthodes d’investissement à petite échelle ont leurs avantages :
Négociation en fractions : idéale pour ceux qui recherchent une détention stable et complète de l’ETF, avec des frais fixes et transparents, et supportant l’investissement périodique. Inconvénients : horaires limités, liquidité parfois faible.
CFD : adaptée aux investisseurs recherchant flexibilité et effet de levier, avec négociation 24h/24 et possibilité de faire du short. Cependant, elle comporte des risques liés à l’effet de levier.
Les investisseurs particuliers doivent choisir selon leurs besoins, leur tolérance au risque et leur fréquence de trading. Pour un investissement régulier et prudent, la négociation en fractions est recommandée ; pour le trading actif à court terme, les CFD peuvent être plus attractifs.
Premiers pas pour investir en petites quantités dans les ETF
Que ce soit en fractions ou en CFD, commencer à investir ne comporte que trois étapes simples : d’abord s’inscrire sur la plateforme du courtier et remplir les informations nécessaires ; ensuite effectuer un dépôt via virement bancaire ou autre méthode ; enfin, repérer les opportunités et passer ses ordres.
Pour les petits investisseurs avec un capital limité mais désireux d’accéder au marché des ETF, la négociation en fractions et les CFD ont considérablement abaissé la barrière d’entrée. La clé est de bien comprendre le fonctionnement et la structure des coûts de chaque méthode pour faire le choix qui leur convient le mieux.
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Difficultés des petits investisseurs : pourquoi choisir des fractions d'ETF ?
Depuis l’apparition du premier ETF mondial en 1990, ces instruments d’investissement ont montré une forte vitalité. Les données indiquent qu’à la fin de 2003, la gestion mondiale d’ETF ne représentait que 212 milliards de dollars, tandis qu’à la fin de 2023, ce chiffre a explosé à 11,61 trillions de dollars, avec un taux de croissance annuel composé (CAGR) impressionnant de 22,16 % sur près de vingt ans.
Sur le marché taïwanais, le développement des ETF est également rapide. Depuis la naissance du premier ETF, le Yuanta Taiwan 50 ETF, en 2003, jusqu’à la fin de 2023, 227 ETF ont été cotés à Taïwan, avec une capitalisation totale de 3,56 trillions de dollars taïwanais, doublant par rapport à 2020 avec 1,74 trillion.
Cependant, de nombreux investisseurs particuliers souhaitant entrer sur le marché des ETF font face à une réalité : l’unité minimale de transaction sur le marché taïwanais est une « carte » (1 000 actions), ce qui signifie qu’investir dans un ETF populaire peut nécessiter un capital initial important. Par exemple, pour le Yuanta Taiwan 50 ETF, si le prix de clôture est de 161,65 NT$, acheter une « carte » nécessite plus de 161 000 NT$ — une somme considérable pour les petits investisseurs.
Dans ce contexte, beaucoup commencent à se poser une question : est-il possible d’acheter des fractions d’ETF comme on achète des actions ? La réponse est oui, et cela devient la méthode privilégiée pour de nombreux petits investisseurs souhaitant faire des investissements en ETF à moindre coût.
Fonctionnement de la négociation de fractions d’ETF
Les fractions d’ETF désignent une quantité d’achat inférieure à 1 000 actions (entre 1 et 999 actions). Contrairement à l’achat d’une « carte » complète, la négociation de fractions a ses propres règles concernant les frais, les horaires de marché et la façon de passer les ordres. Les investisseurs doivent bien connaître ces détails pour réduire efficacement leurs coûts de transaction.
Sur la bourse taïwanaise, la négociation de fractions se divise en deux périodes :
Négociation en cours de séance (de 9h00 à 13h30) : uniquement par ordre électronique, en mode enchère groupée. La première enchère peut être effectuée à 9h10, puis toutes les minutes, selon le principe « prix prioritaire, temps prioritaire ».
Négociation après clôture (de 13h40 à 14h30) : sans restriction sur le mode de passation, via internet, téléphone ou guichet. Tous les ordres sont regroupés en une seule enchère à 14h30, avec un ordre d’exécution aléatoire en cas de prix identiques.
Il est important de noter que tous les ordres de fractions sont des ordres limités, valides pour la journée (ROD).
Comment calculer les frais pour les fractions ?
De nombreux investisseurs débutant dans la négociation de fractions s’interrogent sur le calcul des frais. Voici un exemple concret :
La formule standard pour les frais de transaction sur actions est : Prix × Quantité × 0,1425 % × Remise du courtier
Supposons l’achat de 200 actions du Yuanta Taiwan 50 ETF, à 161,65 NT$, avec une remise de 6,5 % :
Un seuil important à connaître : la plupart des courtiers ont un minimum de frais, autrefois fixé à 20 NT$, mais beaucoup ont réduit ce minimum à 1 NT ces dernières années. Cela signifie que pour de petites quantités de fractions, les frais peuvent être plafonnés à ce minimum.
Par exemple, pour l’achat de 1 action du Yuanta Taiwan 50 ETF, le calcul donne 0,23 NT$, inférieur à 1 NT$, donc les frais seront de 1 NT$. Il faut acheter au moins 5 actions (0,23 NT$ × 5 = 1,15 NT$ > 1 NT$) pour éviter de payer des frais inutiles.
Lors de la vente de fractions, une taxe de 0,1 % s’applique également. En résumé, pour vendre 200 actions du Yuanta Taiwan 50 ETF, les frais totaux seraient d’environ :
Ainsi, si chaque ordre de fractions comporte un nombre suffisant d’actions, les frais ne seront pas beaucoup plus élevés que pour l’achat d’une « carte » complète.
Stratégies efficaces pour passer des ordres de fractions
Avant de négocier des fractions, il est crucial de comprendre une caractéristique : les transactions de fractions et d’actions entières se font dans des pools de marché différents, ce qui entraîne souvent un écart de prix plus important pour les fractions. Cela est particulièrement visible en période de faible activité — en séance, le volume de fractions est faible, et après clôture, c’est encore pire, avec parfois aucune transaction rapide possible.
Pour augmenter la probabilité de succès, les investisseurs peuvent adapter leur stratégie d’ordre selon la liquidité de l’action :
Les investisseurs peuvent consulter le résumé quotidien des transactions de fractions sur le site de la bourse taïwanaise pour évaluer la liquidité réelle de chaque ETF.
Avantages de l’investissement en fractions aux États-Unis
À l’inverse, le marché américain ne connaît pas le concept de « carte ». Les investisseurs peuvent acheter directement n’importe quel nombre d’actions d’un ETF, sans attendre de période spécifique pour les fractions.
Par exemple, pour acheter le SPY (qui suit l’indice S&P 500), ils peuvent entrer n’importe quel nombre d’actions (par exemple 10), en mode marché ou limite, avec une validité pouvant aller jusqu’à 90 jours.
Ce qui est encore plus attractif, c’est que de nombreux courtiers américains ont totalement supprimé les frais de transaction sur les ETF, certains ne facturant que 1 dollar minimum. Cela réduit considérablement le coût pour ceux qui souhaitent faire des petits investissements fréquents.
CFD : une autre voie pour l’investissement à petite échelle
En plus de l’achat direct de fractions, les investisseurs peuvent utiliser les contrats pour différence (CFD) pour investir dans des ETF à moindre coût. Les plateformes CFD offrent souvent un effet de levier, permettant d’investir avec moins de capital.
Par exemple, chez Mitrade, en achetant un ETF semi-conducteurs iShares à 223,91 USD avec un levier de 10x, le capital initial requis n’est que 22,39 USD — une réduction de 90 % du coût.
Les avantages des CFD incluent :
Mais attention, le trading en CFD comporte des risques liés à l’effet de levier, et doit être utilisé avec prudence.
Peut-on encore percevoir des dividendes en achetant des fractions d’ETF ?
Beaucoup de petits investisseurs se demandent : est-ce qu’acheter des fractions d’ETF leur permet de percevoir normalement des dividendes ?
La réponse est oui. Que l’on détienne 1 000 actions entières ou seulement 1 action en fractions, on peut percevoir des dividendes normalement. Plus on détient d’actions, plus le revenu de dividendes est élevé.
C’est aussi la raison pour laquelle l’investissement périodique en fractions est devenu très populaire ces dernières années. Selon la bourse taïwanaise, les ETF à dividendes élevés sont particulièrement prisés par les « investisseurs en actions de rendement », et la négociation de fractions leur offre une flexibilité d’entrée.
Négociation en fractions vs CFD : comment choisir ?
Les deux méthodes d’investissement à petite échelle ont leurs avantages :
Négociation en fractions : idéale pour ceux qui recherchent une détention stable et complète de l’ETF, avec des frais fixes et transparents, et supportant l’investissement périodique. Inconvénients : horaires limités, liquidité parfois faible.
CFD : adaptée aux investisseurs recherchant flexibilité et effet de levier, avec négociation 24h/24 et possibilité de faire du short. Cependant, elle comporte des risques liés à l’effet de levier.
Les investisseurs particuliers doivent choisir selon leurs besoins, leur tolérance au risque et leur fréquence de trading. Pour un investissement régulier et prudent, la négociation en fractions est recommandée ; pour le trading actif à court terme, les CFD peuvent être plus attractifs.
Premiers pas pour investir en petites quantités dans les ETF
Que ce soit en fractions ou en CFD, commencer à investir ne comporte que trois étapes simples : d’abord s’inscrire sur la plateforme du courtier et remplir les informations nécessaires ; ensuite effectuer un dépôt via virement bancaire ou autre méthode ; enfin, repérer les opportunités et passer ses ordres.
Pour les petits investisseurs avec un capital limité mais désireux d’accéder au marché des ETF, la négociation en fractions et les CFD ont considérablement abaissé la barrière d’entrée. La clé est de bien comprendre le fonctionnement et la structure des coûts de chaque méthode pour faire le choix qui leur convient le mieux.