Cette année, la vague des robots humanoïdes a été très forte. Les fonds affluent sans cesse vers les startups, et les investisseurs sont confiants — cela ne prendra pas longtemps avant que ces robots n’entrent dans les entrepôts, ne passent sur les lignes de production, voire ne s’intègrent dans les foyers. Cela semble fantastique, mais des problèmes surgissent également.
Les outsiders craignent qu’il s’agisse d’une bulle, et ce qui est encore plus frappant, c’est que certains acteurs du secteur commencent aussi à freiner. La raison est en fait très simple : il y a trop d’écarts entre une démonstration en laboratoire et un produit capable de remplacer réellement la main-d’œuvre, avec de nombreux défis techniques et coûts commerciaux à relever.
Les voix les plus convaincantes proviennent des entreprises ayant déjà passé des commandes concrètes. La société Agility Robotics, qui fabrique le robot bipède Digit, a déjà plusieurs centaines de machines en service dans des scénarios réels — dans les entrepôts d’Amazon, elles trient et déplacent des colis, et on peut aussi les voir sur la ligne de production du fabricant de pièces automobiles Schaeffler. Ça en jette, non ?
Mais même avec ces résultats, le directeur technique d’Agility, Pras Velagapudi, a tout de même mis un frein : ne vous laissez pas berner par les discours selon lesquels la vague des robots humanoïdes va déferler complètement. Il explique très simplement — faire en sorte que des robots déplacent des caisses dans un entrepôt relativement propre, c’est une chose ; en faire des assistants intelligents capables de gérer toutes sortes de situations complexes à la maison, c’est une tout autre histoire. Complexité technique, stabilité, coûts… chaque aspect est un obstacle.
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RetailTherapist
· Il y a 17h
Encore une vague de siphonnage, je vois clair.
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SighingCashier
· Il y a 17h
Encore cette même argumentation, il y a un gouffre entre le laboratoire et le produit, le capital ne le voit tout simplement pas.
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GasFeeNightmare
· Il y a 17h
Regarder cet article tard dans la nuit, je ressens la même chose que lorsque je surveille le prix du gas, c'est une lutte entre l'illusion et la réalité. Des centaines de machines déplacent des cartons dans un entrepôt ? emm, ça ressemble à un scénario de démonstration soigneusement choisi, avec un niveau de difficulté aussi faible que de profiter du gas sur Polygon. Si je devais vraiment entrer chez moi pour gérer des situations complexes, le coût exploserait directement, j'ai calculé... ce n'est tout simplement pas rentable.
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StablecoinEnjoyer
· Il y a 17h
Hmm... encore une fête de la capitale, mais cette fois le CTO lui-même est en train de lâcher prise
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SchrodingerAirdrop
· Il y a 17h
Encore une année de la "vague révolutionnaire", il suffit de mettre de l'argent dedans
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TerraNeverForget
· Il y a 17h
Encore une fois, c'est un refrain connu : une démo et une implémentation réelle, ce sont deux choses différentes
Cette année, la vague des robots humanoïdes a été très forte. Les fonds affluent sans cesse vers les startups, et les investisseurs sont confiants — cela ne prendra pas longtemps avant que ces robots n’entrent dans les entrepôts, ne passent sur les lignes de production, voire ne s’intègrent dans les foyers. Cela semble fantastique, mais des problèmes surgissent également.
Les outsiders craignent qu’il s’agisse d’une bulle, et ce qui est encore plus frappant, c’est que certains acteurs du secteur commencent aussi à freiner. La raison est en fait très simple : il y a trop d’écarts entre une démonstration en laboratoire et un produit capable de remplacer réellement la main-d’œuvre, avec de nombreux défis techniques et coûts commerciaux à relever.
Les voix les plus convaincantes proviennent des entreprises ayant déjà passé des commandes concrètes. La société Agility Robotics, qui fabrique le robot bipède Digit, a déjà plusieurs centaines de machines en service dans des scénarios réels — dans les entrepôts d’Amazon, elles trient et déplacent des colis, et on peut aussi les voir sur la ligne de production du fabricant de pièces automobiles Schaeffler. Ça en jette, non ?
Mais même avec ces résultats, le directeur technique d’Agility, Pras Velagapudi, a tout de même mis un frein : ne vous laissez pas berner par les discours selon lesquels la vague des robots humanoïdes va déferler complètement. Il explique très simplement — faire en sorte que des robots déplacent des caisses dans un entrepôt relativement propre, c’est une chose ; en faire des assistants intelligents capables de gérer toutes sortes de situations complexes à la maison, c’est une tout autre histoire. Complexité technique, stabilité, coûts… chaque aspect est un obstacle.