Comment vendre à découvert en actions ? Comment gagner de l'argent lorsque le prix des actions baisse ? Ces cinq points clés vous permettront de maîtriser les astuces de la vente à découvert
Beaucoup de nouveaux investisseurs entrent sur le marché boursier en ne sachant que la hausse des actions permet de réaliser des profits, et que leur baisse entraîne des pertes. Mais en réalité, il existe bel et bien des personnes qui ont gagné beaucoup d’argent grâce à une forte baisse des actions — c’est ce qu’on réalise via l’opération de vente à découvert. Que ce soit en actions, forex, matières premières, tout produit financier peut être profitable lors d’une forte baisse en utilisant une stratégie de vente à découvert. Les traders peuvent utiliser des instruments comme les contrats pour différence (CFD), le prêt de titres, les contrats à terme, les options, etc., pour faire du short.
Cependant, il faut faire attention : la vente à découvert nécessite un timing très précis, la majorité des vendeurs à découvert sur le marché le font en réalité pour se couvrir, et non uniquement pour réaliser un profit. Bien que la vente à découvert puisse générer des gains considérables en peu de temps, le risque est également accru.
Cet article vous détaillera en 5 points le guide complet pour faire du short sur les actions : principes de base, conditions requises, méthodes de sélection des actions, techniques pratiques, et gestion des risques.
1. Comprendre le principe de base de la vente à découvert
Le short (aussi appelé vente à découvert, vente à découvert, ou short selling) repose sur une logique simple : profiter d’une forte baisse des prix pour réaliser un profit.
Le processus concret est le suivant : le trader anticipe qu’une action ne performera pas bien à l’avenir, que son prix va baisser, il vend d’abord (short), puis lorsque le prix baisse, il rachete (couvre) pour réaliser un gain. La différence entre ces deux prix constitue le profit. C’est la logique du short — vendre d’abord, acheter plus tard, à l’inverse de la stratégie classique d’acheter d’abord puis vendre (long).
Puisque le vendeur à découvert ne possède pas initialement l’action, il doit d’abord emprunter cette action auprès de son broker. Ce processus s’appelle le prêt de titres. Le trader emprunte des actions pour les vendre, puis, lorsque le prix baisse, il les rachète pour couvrir sa position, en réalisant la différence.
De nombreux traders intraday, investisseurs à court terme ou fonds de couverture utilisent cette méthode — ils ciblent des actions populaires susceptibles de monter en forte hausse, pour faire du short, puis couvrir leur position lorsque le prix redescend.
Il est important de préciser que tous les pays ne permettent pas la vente à découvert. Par exemple, la Chine interdit totalement cette pratique, Taïwan est relativement ouvert mais limitée par la liquidité et la richesse des instruments financiers. Pour faciliter la vente à découvert, on peut envisager d’utiliser des contrats à terme ou des CFD.
Exemple d’opération de vente à découvert
Prenons l’or (XAUUSD) : un trader vend à 2000 USD, puis le prix de l’or chute en dessous, atteignant 1873 USD. Il couvre sa position pour réaliser un profit de 127 USD. Si la position est plus grande, le profit est multiplié.
Que ce soit en actions, contrats à terme ou forex, dès que le cadre de trading est complet, il existe une mécanique de vente à découvert.
Par exemple, pour Shopify, une grande entreprise de commerce en ligne américaine, le trader peut simplement observer la tendance, repérer un bon point d’entrée, et réaliser un profit.
Mais il faut souligner que : faire du short est une stratégie à très haut risque. En tant que vendeur à découvert, vous ne possédez pas ces actions, votre objectif est de vendre en haut, puis de racheter à un prix plus bas pour réaliser un profit. Mais si le prix monte à l’inverse, les pertes peuvent être très importantes.
2. Quelles conditions pour participer à la vente à découvert
Vente à découvert sur le marché taïwanais — ouverture d’un compte de trading à crédit
Les comptes d’investissement en actions se divisent principalement en deux :
◆ Trading en espèces : transactions au prix du marché en temps réel, sans levier. Par exemple, pour acheter 1000 actions à 10 TWD, il faut 10 000 TWD. Après clôture, déduction des frais, le reste constitue le profit.
◆ Trading à crédit : possibilité d’emprunter de l’argent ou des actions auprès du broker pour trader, en déposant une marge. C’est la voie nécessaire pour faire du prêt de titres et vendre à découvert.
Conditions pour ouvrir un compte de trading à crédit :
Être une personne physique taïwanaise de 20 ans ou plus
Résider fiscalement à la République de Chine (Taïwan)
Avoir ouvert le compte depuis au moins 3 mois
Avoir réalisé au moins 10 transactions dans l’année
Note : les conditions exactes peuvent varier selon le broker, il faut vérifier auprès de celui-ci.
En utilisant le trading à crédit pour faire du prêt de titres, si le prix baisse, vous gagnez ; si le prix monte, vous devrez racheter plus cher pour rembourser le broker. Comme le prix peut tomber à zéro ou monter sans limite, le trading à crédit pour faire du short comporte un risque infini et un profit limité. De plus, il n’est pas toujours possible d’emprunter suffisamment de titres, il est donc conseillé d’envisager plutôt un compte de contrats à terme.
Les comptes à terme offrent un effet de levier naturel, permettant de trader à la hausse ou à la baisse. Mais ils ont une échéance, et pour faire du long terme, il faut souvent rouler la position, ce qui augmente les coûts. La liquidité n’est pas toujours assurée pour toutes les actions, ce qui doit aussi être pris en compte.
Beaucoup traders préfèrent opérer sur des marchés étrangers, où la liberté est plus grande et les instruments plus nombreux. Parmi eux, les CFD sont une excellente option pour faire du short — ils supportent la double direction, avec un levier ajustable, sans échéance, plus flexible que les contrats à terme.
Exemple d’ouverture d’un compte CFD pour faire du short
L’ouverture d’un compte CFD est simple : il suffit souvent de fournir une pièce d’identité, une carte bancaire, et de faire la demande en ligne.
Conditions pour ouvrir un compte CFD :
Avoir 18 ans ou plus
Passer une évaluation de conformité et une vérification d’identité (KYC)
De nombreux brokers CFD réglementés ont des dépôts minimums faibles, supportent plusieurs moyens de paiement, et proposent des comptes démo gratuits pour s’entraîner. La procédure d’ouverture est rapide et simple.
3. Critères clés pour choisir sa plateforme de broker
Pour les investisseurs taïwanais, il est généralement conseillé d’ouvrir un compte auprès d’une institution taïwanaise, car elles sont strictement régulées par la Financial Supervisory Commission (FSC), ce qui garantit la sécurité des fonds. Les plateformes étrangères offrent plus d’outils, mais comportent aussi plus de risques.
Lors du choix, il faut surtout regarder :
◆ La sécurité et la conformité réglementaire
Vérifier que la plateforme est bien régulée par une autorité officielle. Sur le marché, il existe des plateformes qui attirent par des promotions ou des bonus, mais qui finissent par disparaître avec l’argent des investisseurs. Il faut privilégier celles qui sont reconnues, réglementées, et qui ont reçu des prix.
◆ Les coûts de transaction, la diversité des produits, la facilité d’utilisation, et les fonctionnalités
Une fois la sécurité assurée, comparer les frais, la gamme d’instruments, les horaires de trading. Certaines plateformes ne proposent que des actions ou ETF, avec des horaires limités, ce qui réduit les opportunités. Opter pour une plateforme complète, avec de nombreux outils, à faible coût, est préférable pour le trading à long terme.
4. Stratégies de sélection des actions pour faire du short
D’abord, cibler un marché avec des facteurs négatifs
Le short dépend d’une baisse, qui doit être soutenue par des fondamentaux négatifs. Par exemple, ralentissement économique, politiques restrictives, déclin sectoriel, etc.
Avant de choisir une action, il faut analyser si le secteur ou le marché est en phase de déclin. Il est aussi conseillé de privilégier le marché américain, qui est plus liquide, plus mature, et où les dérivés sont plus nombreux, facilitant la stratégie de short.
Évaluer si une action a une valeur de short
Il faut analyser si le prix actuel est nettement supérieur à la valeur intrinsèque, en considérant :
◆ Une hausse soudaine du prix — spéculation ou comportement irrationnel, déconnecté des fondamentaux.
◆ La détérioration des fondamentaux — baisse du chiffre d’affaires, diminution du bénéfice net, changement de contrôle, etc., qui annoncent une pression à la baisse.
◆ Signaux techniques — prix atteignant des résistances, indicateurs en zone de surachat, etc., indiquant un risque de correction.
Identifier des opportunités de short
◆ Revenus en baisse continue : si le chiffre d’affaires diminue ou si l’entreprise devient déficitaire, cela peut entraîner une vente massive et une baisse du prix.
◆ Suivi des flux de capitaux : des actions surachetées depuis plusieurs jours peuvent signaler un retournement.
◆ Valorisation excessive sectorielle : un secteur ayant connu une forte hausse, avec un PER élevé, indique une possible fin de cycle haussier.
Lors du short, il faut privilégier des actions en haut de leur plage de support ou de résistance — peu de chances de remonter, beaucoup de potentiel à la baisse, avec un risque limité. À l’inverse, faire du short sur des actions en bas de cycle est risqué et peu rentable.
On dit souvent que : “le profit du short est limité, le risque est infini” — car si le prix continue de monter sans stop, la perte peut devenir illimitée.
Seuls les titres avec un potentiel de baisse suffisant et une forte probabilité de déclin doivent être shortés. La simple variation de prix ne suffit pas, il faut une analyse solide. La rentabilité est souvent insuffisante pour couvrir les coûts si la hausse est faible.
Les autres produits financiers comme le forex ou les matières premières suivent la même logique. Par exemple, le yen (JPY/USD) a connu une forte en forte hausse / fort rebond depuis 2021, ce qui offre une opportunité de short. Mais si la Banque du Japon met fin à sa politique de taux négatifs ou si la Fed commence à réduire ses taux, la dynamique change, et faire du short sur le yen perd de sa justification fondamentale.
5. Techniques pratiques et gestion des risques pour le short
Entrer à un niveau relativement haut
“Haut niveau” ne signifie pas qu’il faut faire du short dès que le prix monte, mais que le prix est relativement élevé par rapport à ses futurs niveaux.
Par exemple, une société de transport maritime voit son action monter de façon irrationnelle à cause d’une spéculation à court terme, alors que le secteur est en déclin à long terme. C’est le bon moment pour short. Si la société réalise des profits croissants, la hausse est justifiée, faire du short serait contre-productif.
En pratique, après avoir choisi la cible, il faut attendre que le prix atteigne un sommet relatif — un ancien sommet ou une résistance importante — pour entrer en position short dans une tendance baissière claire.
Prenons l’exemple de la société américaine d’acier (NYSE:X) : en raison du ralentissement économique, la demande d’acier chute, et la société voit ses bénéfices diminuer année après année. Son prix est passé de 47,64 USD en février 2018 à 4,54 USD en mars 2021, une chute de plus de 90%. Dans cette tendance clairement baissière, entrer en short à un sommet offre de fortes probabilités de profit.
Favoriser le trading à court terme
Le short est souvent adapté au trading intraday — en quelques heures ou minutes — pour profiter rapidement, tout en évitant le risque de overnight et de rebonds violents.
Toujours définir un stop-loss
Le short étant une opération à haut risque, il est impératif de toujours placer un stop-loss pour limiter les pertes potentielles.
Gestion prudente du capital
Les opportunités de short sont rares, mais lorsqu’elles apparaissent avec une forte probabilité, il faut allouer judicieusement le capital pour pouvoir supporter une éventuelle inversion de tendance. Mieux vaut se concentrer sur quelques positions à haute conviction plutôt que de disperser ses fonds.
Rappels essentiels pour faire du short
Le marché boursier comporte des risques énormes. Que ce soit en long ou en short, il faut une logique claire et une gestion rigoureuse des risques. Il est déconseillé de se lancer dans le short sans certitude.
On ne gagnera jamais plus que ce que l’on connaît. En protégeant son capital, en avançant prudemment, on peut assurer une rentabilité à long terme. Le short peut être tentant, mais la priorité doit toujours être la gestion du risque.
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Comment vendre à découvert en actions ? Comment gagner de l'argent lorsque le prix des actions baisse ? Ces cinq points clés vous permettront de maîtriser les astuces de la vente à découvert
Beaucoup de nouveaux investisseurs entrent sur le marché boursier en ne sachant que la hausse des actions permet de réaliser des profits, et que leur baisse entraîne des pertes. Mais en réalité, il existe bel et bien des personnes qui ont gagné beaucoup d’argent grâce à une forte baisse des actions — c’est ce qu’on réalise via l’opération de vente à découvert. Que ce soit en actions, forex, matières premières, tout produit financier peut être profitable lors d’une forte baisse en utilisant une stratégie de vente à découvert. Les traders peuvent utiliser des instruments comme les contrats pour différence (CFD), le prêt de titres, les contrats à terme, les options, etc., pour faire du short.
Cependant, il faut faire attention : la vente à découvert nécessite un timing très précis, la majorité des vendeurs à découvert sur le marché le font en réalité pour se couvrir, et non uniquement pour réaliser un profit. Bien que la vente à découvert puisse générer des gains considérables en peu de temps, le risque est également accru.
Cet article vous détaillera en 5 points le guide complet pour faire du short sur les actions : principes de base, conditions requises, méthodes de sélection des actions, techniques pratiques, et gestion des risques.
1. Comprendre le principe de base de la vente à découvert
Le short (aussi appelé vente à découvert, vente à découvert, ou short selling) repose sur une logique simple : profiter d’une forte baisse des prix pour réaliser un profit.
Le processus concret est le suivant : le trader anticipe qu’une action ne performera pas bien à l’avenir, que son prix va baisser, il vend d’abord (short), puis lorsque le prix baisse, il rachete (couvre) pour réaliser un gain. La différence entre ces deux prix constitue le profit. C’est la logique du short — vendre d’abord, acheter plus tard, à l’inverse de la stratégie classique d’acheter d’abord puis vendre (long).
Puisque le vendeur à découvert ne possède pas initialement l’action, il doit d’abord emprunter cette action auprès de son broker. Ce processus s’appelle le prêt de titres. Le trader emprunte des actions pour les vendre, puis, lorsque le prix baisse, il les rachète pour couvrir sa position, en réalisant la différence.
De nombreux traders intraday, investisseurs à court terme ou fonds de couverture utilisent cette méthode — ils ciblent des actions populaires susceptibles de monter en forte hausse, pour faire du short, puis couvrir leur position lorsque le prix redescend.
Il est important de préciser que tous les pays ne permettent pas la vente à découvert. Par exemple, la Chine interdit totalement cette pratique, Taïwan est relativement ouvert mais limitée par la liquidité et la richesse des instruments financiers. Pour faciliter la vente à découvert, on peut envisager d’utiliser des contrats à terme ou des CFD.
Exemple d’opération de vente à découvert
Prenons l’or (XAUUSD) : un trader vend à 2000 USD, puis le prix de l’or chute en dessous, atteignant 1873 USD. Il couvre sa position pour réaliser un profit de 127 USD. Si la position est plus grande, le profit est multiplié.
Que ce soit en actions, contrats à terme ou forex, dès que le cadre de trading est complet, il existe une mécanique de vente à découvert.
Par exemple, pour Shopify, une grande entreprise de commerce en ligne américaine, le trader peut simplement observer la tendance, repérer un bon point d’entrée, et réaliser un profit.
Mais il faut souligner que : faire du short est une stratégie à très haut risque. En tant que vendeur à découvert, vous ne possédez pas ces actions, votre objectif est de vendre en haut, puis de racheter à un prix plus bas pour réaliser un profit. Mais si le prix monte à l’inverse, les pertes peuvent être très importantes.
2. Quelles conditions pour participer à la vente à découvert
Vente à découvert sur le marché taïwanais — ouverture d’un compte de trading à crédit
Les comptes d’investissement en actions se divisent principalement en deux :
◆ Trading en espèces : transactions au prix du marché en temps réel, sans levier. Par exemple, pour acheter 1000 actions à 10 TWD, il faut 10 000 TWD. Après clôture, déduction des frais, le reste constitue le profit.
◆ Trading à crédit : possibilité d’emprunter de l’argent ou des actions auprès du broker pour trader, en déposant une marge. C’est la voie nécessaire pour faire du prêt de titres et vendre à découvert.
Conditions pour ouvrir un compte de trading à crédit :
Note : les conditions exactes peuvent varier selon le broker, il faut vérifier auprès de celui-ci.
En utilisant le trading à crédit pour faire du prêt de titres, si le prix baisse, vous gagnez ; si le prix monte, vous devrez racheter plus cher pour rembourser le broker. Comme le prix peut tomber à zéro ou monter sans limite, le trading à crédit pour faire du short comporte un risque infini et un profit limité. De plus, il n’est pas toujours possible d’emprunter suffisamment de titres, il est donc conseillé d’envisager plutôt un compte de contrats à terme.
Les comptes à terme offrent un effet de levier naturel, permettant de trader à la hausse ou à la baisse. Mais ils ont une échéance, et pour faire du long terme, il faut souvent rouler la position, ce qui augmente les coûts. La liquidité n’est pas toujours assurée pour toutes les actions, ce qui doit aussi être pris en compte.
Beaucoup traders préfèrent opérer sur des marchés étrangers, où la liberté est plus grande et les instruments plus nombreux. Parmi eux, les CFD sont une excellente option pour faire du short — ils supportent la double direction, avec un levier ajustable, sans échéance, plus flexible que les contrats à terme.
Exemple d’ouverture d’un compte CFD pour faire du short
L’ouverture d’un compte CFD est simple : il suffit souvent de fournir une pièce d’identité, une carte bancaire, et de faire la demande en ligne.
Conditions pour ouvrir un compte CFD :
De nombreux brokers CFD réglementés ont des dépôts minimums faibles, supportent plusieurs moyens de paiement, et proposent des comptes démo gratuits pour s’entraîner. La procédure d’ouverture est rapide et simple.
3. Critères clés pour choisir sa plateforme de broker
Pour les investisseurs taïwanais, il est généralement conseillé d’ouvrir un compte auprès d’une institution taïwanaise, car elles sont strictement régulées par la Financial Supervisory Commission (FSC), ce qui garantit la sécurité des fonds. Les plateformes étrangères offrent plus d’outils, mais comportent aussi plus de risques.
Lors du choix, il faut surtout regarder :
◆ La sécurité et la conformité réglementaire
Vérifier que la plateforme est bien régulée par une autorité officielle. Sur le marché, il existe des plateformes qui attirent par des promotions ou des bonus, mais qui finissent par disparaître avec l’argent des investisseurs. Il faut privilégier celles qui sont reconnues, réglementées, et qui ont reçu des prix.
◆ Les coûts de transaction, la diversité des produits, la facilité d’utilisation, et les fonctionnalités
Une fois la sécurité assurée, comparer les frais, la gamme d’instruments, les horaires de trading. Certaines plateformes ne proposent que des actions ou ETF, avec des horaires limités, ce qui réduit les opportunités. Opter pour une plateforme complète, avec de nombreux outils, à faible coût, est préférable pour le trading à long terme.
4. Stratégies de sélection des actions pour faire du short
D’abord, cibler un marché avec des facteurs négatifs
Le short dépend d’une baisse, qui doit être soutenue par des fondamentaux négatifs. Par exemple, ralentissement économique, politiques restrictives, déclin sectoriel, etc.
Avant de choisir une action, il faut analyser si le secteur ou le marché est en phase de déclin. Il est aussi conseillé de privilégier le marché américain, qui est plus liquide, plus mature, et où les dérivés sont plus nombreux, facilitant la stratégie de short.
Évaluer si une action a une valeur de short
Il faut analyser si le prix actuel est nettement supérieur à la valeur intrinsèque, en considérant :
◆ Une hausse soudaine du prix — spéculation ou comportement irrationnel, déconnecté des fondamentaux.
◆ La détérioration des fondamentaux — baisse du chiffre d’affaires, diminution du bénéfice net, changement de contrôle, etc., qui annoncent une pression à la baisse.
◆ Signaux techniques — prix atteignant des résistances, indicateurs en zone de surachat, etc., indiquant un risque de correction.
Identifier des opportunités de short
◆ Revenus en baisse continue : si le chiffre d’affaires diminue ou si l’entreprise devient déficitaire, cela peut entraîner une vente massive et une baisse du prix.
◆ Suivi des flux de capitaux : des actions surachetées depuis plusieurs jours peuvent signaler un retournement.
◆ Valorisation excessive sectorielle : un secteur ayant connu une forte hausse, avec un PER élevé, indique une possible fin de cycle haussier.
Lors du short, il faut privilégier des actions en haut de leur plage de support ou de résistance — peu de chances de remonter, beaucoup de potentiel à la baisse, avec un risque limité. À l’inverse, faire du short sur des actions en bas de cycle est risqué et peu rentable.
On dit souvent que : “le profit du short est limité, le risque est infini” — car si le prix continue de monter sans stop, la perte peut devenir illimitée.
Seuls les titres avec un potentiel de baisse suffisant et une forte probabilité de déclin doivent être shortés. La simple variation de prix ne suffit pas, il faut une analyse solide. La rentabilité est souvent insuffisante pour couvrir les coûts si la hausse est faible.
Les autres produits financiers comme le forex ou les matières premières suivent la même logique. Par exemple, le yen (JPY/USD) a connu une forte en forte hausse / fort rebond depuis 2021, ce qui offre une opportunité de short. Mais si la Banque du Japon met fin à sa politique de taux négatifs ou si la Fed commence à réduire ses taux, la dynamique change, et faire du short sur le yen perd de sa justification fondamentale.
5. Techniques pratiques et gestion des risques pour le short
Entrer à un niveau relativement haut
“Haut niveau” ne signifie pas qu’il faut faire du short dès que le prix monte, mais que le prix est relativement élevé par rapport à ses futurs niveaux.
Par exemple, une société de transport maritime voit son action monter de façon irrationnelle à cause d’une spéculation à court terme, alors que le secteur est en déclin à long terme. C’est le bon moment pour short. Si la société réalise des profits croissants, la hausse est justifiée, faire du short serait contre-productif.
En pratique, après avoir choisi la cible, il faut attendre que le prix atteigne un sommet relatif — un ancien sommet ou une résistance importante — pour entrer en position short dans une tendance baissière claire.
Prenons l’exemple de la société américaine d’acier (NYSE:X) : en raison du ralentissement économique, la demande d’acier chute, et la société voit ses bénéfices diminuer année après année. Son prix est passé de 47,64 USD en février 2018 à 4,54 USD en mars 2021, une chute de plus de 90%. Dans cette tendance clairement baissière, entrer en short à un sommet offre de fortes probabilités de profit.
Favoriser le trading à court terme
Le short est souvent adapté au trading intraday — en quelques heures ou minutes — pour profiter rapidement, tout en évitant le risque de overnight et de rebonds violents.
Toujours définir un stop-loss
Le short étant une opération à haut risque, il est impératif de toujours placer un stop-loss pour limiter les pertes potentielles.
Gestion prudente du capital
Les opportunités de short sont rares, mais lorsqu’elles apparaissent avec une forte probabilité, il faut allouer judicieusement le capital pour pouvoir supporter une éventuelle inversion de tendance. Mieux vaut se concentrer sur quelques positions à haute conviction plutôt que de disperser ses fonds.
Rappels essentiels pour faire du short
Le marché boursier comporte des risques énormes. Que ce soit en long ou en short, il faut une logique claire et une gestion rigoureuse des risques. Il est déconseillé de se lancer dans le short sans certitude.
On ne gagnera jamais plus que ce que l’on connaît. En protégeant son capital, en avançant prudemment, on peut assurer une rentabilité à long terme. Le short peut être tentant, mais la priorité doit toujours être la gestion du risque.