Lors de la négociation, ce qui est le plus pénible n’est pas la perte, mais de voir les profits gagnés s’envoler devant vos yeux. Un point de prise de profit et de stop fixe ressemble à « un seul homme à la porte », le marché étant légèrement volatil, il peut facilement être franchi — vous avez initialement gagné 20 %, mais après un rebond, il ne reste que 5 %, voire une perte, ce qui est une expérience que personne ne souhaite vivre.
Le Trailing Stop (stop suiveur) a été conçu pour résoudre ce problème. En résumé, il s’agit d’un type d’ordre de stop-loss qui « suit » automatiquement le marché. Lorsque le prix évolue en votre faveur, il s’ajuste continuellement à la hausse, vous aidant à verrouiller automatiquement les profits déjà réalisés tout en protégeant le capital.
La logique centrale du trailing stop
Un stop-loss et un take-profit traditionnels sont comme un prix fixé : entrée à 200, stop à 190, take-profit à 220, tout cela fixé à l’avance. Mais le marché ne suit pas toujours votre scénario.
La logique du trailing stop est totalement différente :
Vous définissez une « marge de tolérance », par exemple, un retracement ne dépassant pas 10 dollars. Quand le prix passe de 200 à 237, le système déplace automatiquement le stop-loss de 190 à 227. Si le prix continue à monter jusqu’à 250, le stop devient 240. Tant que le prix évolue dans une direction favorable, le stop se déplace à la hausse, tout en maintenant la distance que vous avez définie.
Lorsque le marché se retourne et dépasse cette distance, l’ordre s’exécute automatiquement, clôturant la position. L’avantage principal est : peu importe la volatilité du marché, vous pouvez au moins verrouiller des profits proches du sommet.
Trailing stop vs stop fixe : quel est le meilleur ?
Critère
Stop fixe
Trailing Stop
Mode de fonctionnement
Fixé au moment de l’entrée
S’ajuste automatiquement en fonction du prix
Flexibilité d’ajustement
Faible (nécessite une modification manuelle)
Élevée (fonctionne automatiquement)
Marchés adaptés
Marchés stables et oscillants
Marchés en tendance claire
Avantages
Simple à configurer, risque contrôlé
Protège plus de profits, s’exécute automatiquement
Inconvénients
Risque de sortir trop tôt, réaction lente
Peut être déclenché par des fluctuations importantes
En pratique : si vous tradez des actifs très volatils, le trailing stop peut vous permettre de capter davantage de profits en tendance ; mais si le marché est en range ou peu volatile, les deux méthodes peuvent échouer.
Cas d’utilisation du trailing stop
Ne vous laissez pas tromper par l’automatisation de cet outil : utilisé dans un marché inapproprié, il peut entraîner des pertes automatiques.
✅ Cas où le trailing stop est approprié :
Tendance claire à grande échelle (haussière ou baissière bien définie)
Graphiques journaliers ou horaires avec une direction constante, volume suffisant
Marché cohérent, volatilité continue sans interruption
❌ Cas où il ne l’est pas :
Marché en range, sans tendance claire
Actifs peu volatils (risque de déclenchement sans raison)
Marché avec des fluctuations extrêmes (rebond immédiat qui sort la position)
Le trailing stop ne se déclenche que lorsque la position est déjà profitable, donc pour des actifs avec peu de mouvement, il ne pourra pas vraiment faire ses preuves ; mais pour des actifs très volatils, mal paramétré, il peut aussi entraîner des sorties prématurées. Le meilleur scénario d’utilisation est en réalité pour des actifs avec une tendance claire et une dynamique de marché nette.
Exemple de stratégie pratique
Trading de tendance : suivre la tendance pour capter le profit
Supposons que vous croyez en Tesla (TSLA), entrez à 200 dollars en position longue, en anticipant une hausse vers 240.
Généralement, vous fixez : entrée à 200, stop à 190, take-profit à 240. Mais si le prix monte à 237 puis redescend à 215, vous êtes sorti avec seulement 5 dollars de profit.
Avec un trailing stop : vous fixez une tolérance de retracement de 10 dollars. Quand le prix atteint 237, le stop se déplace de 190 à 227. Si le prix continue à monter jusqu’à 250, le stop devient 240. Même si le marché se retourne ensuite, vous sortez à un niveau relativement élevé.
Trading intraday : entrées et sorties rapides en quelques minutes
Le day trading mise sur la volatilité intra-journalière, donc il faut utiliser des graphiques de 5 minutes plutôt que journaliers. La clé : choisir des actifs avec une forte volatilité.
Reprenons TSLA, par exemple, si vous entrez à 174.6 après l’ouverture, avec un take-profit de 3 % et un stop de 1 %, vos points de sortie seront environ 179.83 (take-profit) et 172.85 (stop).
Si le prix dépasse 179.83 et continue à monter, le système remonte automatiquement le stop à, par exemple, 178.50. Si le marché se retourne, vous sortez à ce nouveau niveau, ce qui optimise la gestion.
Trading avec levier : achat par tranches avec un trailing stop
L’avantage du levier est d’amplifier les gains, mais il augmente aussi le risque, d’où l’importance d’un bon stop-loss.
Une stratégie classique est d’acheter par tranches : par exemple, acheter 1 lot à 11890 points, puis en ajouter tous les 20 points de baisse, pour un total de 5 lots.
Traditionnellement, on fixe un take-profit à +20 points (11910). Mais si le marché rebondit à 11870, 4 lots restent en perte.
Calculer le prix moyen d’entrée (par exemple 11836.67), puis appliquer un trailing stop. Ainsi, si le marché rebondit à 11856.67, vous atteignez un profit global de 20 points sans attendre le sommet. Cela réduit considérablement le seuil de rentabilité.
Si vous avez suffisamment de capital, vous pouvez aussi utiliser la « méthode triangle » (ajouter 1, 2, 3, 4, 5 lots lors des baisses), ce qui réduit rapidement le coût moyen et facilite la prise de profit.
Combiner indicateurs techniques : rendre le stop « vivant »
Beaucoup de traders utilisent la moyenne mobile à 10 jours, les bandes de Bollinger, etc., pour déterminer leurs entrées et sorties. En ajoutant un trailing stop, on obtient une gestion dynamique du risque.
Par exemple, si TSLA casse la moyenne mobile à 10 jours à la baisse, on peut ouvrir une position short, avec un stop placé au niveau du bande inférieur de Bollinger. Si le prix repasse au-dessus de la moyenne mobile, on sort. Le stop évolue chaque jour, ce qui est plus réaliste que de fixer un prix fixe.
Conseils clés lors de l’utilisation
1. Ne pas trop croire à l’automatisation
Même si le trailing stop est intelligent, ce n’est qu’un outil d’aide. Les traders expérimentés ajustent leur stop en fonction de l’évolution du marché. En swing trading, on peut ajuster une fois par jour ; en day trading, il faut surveiller en permanence pour modifier le stop.
2. La recherche fondamentale reste essentielle
Aucun bon stop-loss ou take-profit ne compensera un actif fondamentalement mauvais. Il faut connaître l’actif, ses fondamentaux, pour éviter d’être sorti prématurément.
3. La sélection des actifs est cruciale
Les actifs peu volatils risquent d’être sortis sans raison, ceux très volatils peuvent aussi être stoppés par des fluctuations extrêmes. La clé est de choisir des actifs avec une volatilité modérée et une tendance claire.
En résumé
Le trailing stop est comme un « garde du corps automatique » pour vos profits — il suit la tendance pour vous permettre de profiter du mouvement, et vous sort dès que la tendance s’inverse. Pour ceux qui ne peuvent pas surveiller constamment le marché, c’est un outil particulièrement précieux.
Mais rappelez-vous : le trailing stop n’est qu’un moyen de limiter le risque, pas une garantie de succès. La réussite en trading repose surtout sur la sélection des bons actifs, une gestion rigoureuse des positions et une discipline stricte — l’automatisation n’est qu’un facilitateur.
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Comment utiliser l'ordre dynamique de prise de bénéfices et de stop-loss ? Le suivi du stop-loss est la véritable méthode pour sécuriser ses gains
Lors de la négociation, ce qui est le plus pénible n’est pas la perte, mais de voir les profits gagnés s’envoler devant vos yeux. Un point de prise de profit et de stop fixe ressemble à « un seul homme à la porte », le marché étant légèrement volatil, il peut facilement être franchi — vous avez initialement gagné 20 %, mais après un rebond, il ne reste que 5 %, voire une perte, ce qui est une expérience que personne ne souhaite vivre.
Le Trailing Stop (stop suiveur) a été conçu pour résoudre ce problème. En résumé, il s’agit d’un type d’ordre de stop-loss qui « suit » automatiquement le marché. Lorsque le prix évolue en votre faveur, il s’ajuste continuellement à la hausse, vous aidant à verrouiller automatiquement les profits déjà réalisés tout en protégeant le capital.
La logique centrale du trailing stop
Un stop-loss et un take-profit traditionnels sont comme un prix fixé : entrée à 200, stop à 190, take-profit à 220, tout cela fixé à l’avance. Mais le marché ne suit pas toujours votre scénario.
La logique du trailing stop est totalement différente :
Vous définissez une « marge de tolérance », par exemple, un retracement ne dépassant pas 10 dollars. Quand le prix passe de 200 à 237, le système déplace automatiquement le stop-loss de 190 à 227. Si le prix continue à monter jusqu’à 250, le stop devient 240. Tant que le prix évolue dans une direction favorable, le stop se déplace à la hausse, tout en maintenant la distance que vous avez définie.
Lorsque le marché se retourne et dépasse cette distance, l’ordre s’exécute automatiquement, clôturant la position. L’avantage principal est : peu importe la volatilité du marché, vous pouvez au moins verrouiller des profits proches du sommet.
Trailing stop vs stop fixe : quel est le meilleur ?
En pratique : si vous tradez des actifs très volatils, le trailing stop peut vous permettre de capter davantage de profits en tendance ; mais si le marché est en range ou peu volatile, les deux méthodes peuvent échouer.
Cas d’utilisation du trailing stop
Ne vous laissez pas tromper par l’automatisation de cet outil : utilisé dans un marché inapproprié, il peut entraîner des pertes automatiques.
✅ Cas où le trailing stop est approprié :
❌ Cas où il ne l’est pas :
Le trailing stop ne se déclenche que lorsque la position est déjà profitable, donc pour des actifs avec peu de mouvement, il ne pourra pas vraiment faire ses preuves ; mais pour des actifs très volatils, mal paramétré, il peut aussi entraîner des sorties prématurées. Le meilleur scénario d’utilisation est en réalité pour des actifs avec une tendance claire et une dynamique de marché nette.
Exemple de stratégie pratique
Trading de tendance : suivre la tendance pour capter le profit
Supposons que vous croyez en Tesla (TSLA), entrez à 200 dollars en position longue, en anticipant une hausse vers 240.
Généralement, vous fixez : entrée à 200, stop à 190, take-profit à 240. Mais si le prix monte à 237 puis redescend à 215, vous êtes sorti avec seulement 5 dollars de profit.
Avec un trailing stop : vous fixez une tolérance de retracement de 10 dollars. Quand le prix atteint 237, le stop se déplace de 190 à 227. Si le prix continue à monter jusqu’à 250, le stop devient 240. Même si le marché se retourne ensuite, vous sortez à un niveau relativement élevé.
Trading intraday : entrées et sorties rapides en quelques minutes
Le day trading mise sur la volatilité intra-journalière, donc il faut utiliser des graphiques de 5 minutes plutôt que journaliers. La clé : choisir des actifs avec une forte volatilité.
Reprenons TSLA, par exemple, si vous entrez à 174.6 après l’ouverture, avec un take-profit de 3 % et un stop de 1 %, vos points de sortie seront environ 179.83 (take-profit) et 172.85 (stop).
Si le prix dépasse 179.83 et continue à monter, le système remonte automatiquement le stop à, par exemple, 178.50. Si le marché se retourne, vous sortez à ce nouveau niveau, ce qui optimise la gestion.
Trading avec levier : achat par tranches avec un trailing stop
L’avantage du levier est d’amplifier les gains, mais il augmente aussi le risque, d’où l’importance d’un bon stop-loss.
Une stratégie classique est d’acheter par tranches : par exemple, acheter 1 lot à 11890 points, puis en ajouter tous les 20 points de baisse, pour un total de 5 lots.
Traditionnellement, on fixe un take-profit à +20 points (11910). Mais si le marché rebondit à 11870, 4 lots restent en perte.
Amélioration : utiliser la « moyenne pondérée » + « trailing stop »
Calculer le prix moyen d’entrée (par exemple 11836.67), puis appliquer un trailing stop. Ainsi, si le marché rebondit à 11856.67, vous atteignez un profit global de 20 points sans attendre le sommet. Cela réduit considérablement le seuil de rentabilité.
Si vous avez suffisamment de capital, vous pouvez aussi utiliser la « méthode triangle » (ajouter 1, 2, 3, 4, 5 lots lors des baisses), ce qui réduit rapidement le coût moyen et facilite la prise de profit.
Combiner indicateurs techniques : rendre le stop « vivant »
Beaucoup de traders utilisent la moyenne mobile à 10 jours, les bandes de Bollinger, etc., pour déterminer leurs entrées et sorties. En ajoutant un trailing stop, on obtient une gestion dynamique du risque.
Par exemple, si TSLA casse la moyenne mobile à 10 jours à la baisse, on peut ouvrir une position short, avec un stop placé au niveau du bande inférieur de Bollinger. Si le prix repasse au-dessus de la moyenne mobile, on sort. Le stop évolue chaque jour, ce qui est plus réaliste que de fixer un prix fixe.
Conseils clés lors de l’utilisation
1. Ne pas trop croire à l’automatisation Même si le trailing stop est intelligent, ce n’est qu’un outil d’aide. Les traders expérimentés ajustent leur stop en fonction de l’évolution du marché. En swing trading, on peut ajuster une fois par jour ; en day trading, il faut surveiller en permanence pour modifier le stop.
2. La recherche fondamentale reste essentielle Aucun bon stop-loss ou take-profit ne compensera un actif fondamentalement mauvais. Il faut connaître l’actif, ses fondamentaux, pour éviter d’être sorti prématurément.
3. La sélection des actifs est cruciale Les actifs peu volatils risquent d’être sortis sans raison, ceux très volatils peuvent aussi être stoppés par des fluctuations extrêmes. La clé est de choisir des actifs avec une volatilité modérée et une tendance claire.
En résumé
Le trailing stop est comme un « garde du corps automatique » pour vos profits — il suit la tendance pour vous permettre de profiter du mouvement, et vous sort dès que la tendance s’inverse. Pour ceux qui ne peuvent pas surveiller constamment le marché, c’est un outil particulièrement précieux.
Mais rappelez-vous : le trailing stop n’est qu’un moyen de limiter le risque, pas une garantie de succès. La réussite en trading repose surtout sur la sélection des bons actifs, une gestion rigoureuse des positions et une discipline stricte — l’automatisation n’est qu’un facilitateur.