Elon Musk prédit 12 ans de règne Trump ! Une guerre est inévitable dans les 5 à 10 prochaines années

Le PDG de Tesla, Elon Musk, a récemment multiplié les déclarations controversées. Le 22 novembre, lors d’une visioconférence interne du DOGE (Département de l’Efficacité du Gouvernement Américain), il a prédit que Trump et Vance gouverneraient pendant 12 ans. Il a ensuite averti sur la plateforme X : « La guerre est inévitable, dans 5 ans, au plus tard dans 10 ans. » Selon trois sources proches du dossier, Musk a déclaré aux 150 membres actuels et anciens du DOGE que les États-Unis étaient au « début d’une grande période de 12 ans ».

Calcul politique et agencement du pouvoir d’une dynastie républicaine de 12 ans

Le 22 novembre, Musk est apparu en visioconférence lors d’une réunion du DOGE organisée à Bastrop, Texas, s’adressant à environ 150 membres actuels et anciens. L’événement s’est tenu dans une propriété de Musk, et les participants devaient sceller leurs téléphones pour garantir la confidentialité. Ce dispositif très strict témoigne de la sensibilité des sujets abordés. Musk ne souhaitait manifestement pas que ses prédictions soient immédiatement divulguées et suscitent la controverse publique.

Lors de cette intervention privée, Musk a déclaré que les États-Unis étaient au « début d’une grande période de 12 ans ». Sa prédiction précise : un second mandat de Trump de 2025 à 2029, suivi de deux mandats JD Vance de 2029 à 2037. Cette annonce a fait sensation et révèle également la proximité de Musk avec Vance, figure clé du gouvernement pressenti.

Quelle est la logique politique de cette prévision sur 12 ans ? Musk estime manifestement que le second mandat de Trump sera suffisamment réussi pour permettre au Parti républicain de remporter à nouveau l’élection de 2028. Vance, en tant que vice-président sortant, deviendrait alors le candidat naturel du parti. S’il est élu en 2028 et réélu en 2032, le Parti républicain dirigerait effectivement le pays de 2025 à 2037.

Cependant, cette prévision fait abstraction de la complexité et de l’incertitude de la politique américaine. Historiquement, le parti au pouvoir fait souvent face à une lassitude de l’électorat après huit ans, et l’opposition revient fréquemment au pouvoir. Pour assurer 12 ans de gouvernance continue, il faudrait des conditions politiques et une performance exceptionnelles. La prédiction de Musk tient davantage du soutien et de l’espoir envers le gouvernement Trump que d’une analyse politique objective.

Trois hypothèses clés dans la prédiction sur 12 ans de Musk

Second mandat de Trump couronné de succès : prospérité économique, faible taux de chômage, forte satisfaction populaire

Succession réussie par Vance : victoire aux primaires républicaines de 2028 contre tous les adversaires

Faiblesse persistante des démocrates : incapacité de l’opposition à proposer des candidats et des politiques attractifs

Bien que Musk ait publiquement affirmé vouloir « réduire sa participation politique » cette année, des sources affirment que s’il Vance se présente en 2028, Musk pourrait devenir l’un de ses soutiens les plus influents. Cette attitude ambivalente reflète le dilemme de Musk : il reconnaît les risques d’une implication excessive en politique, mais il ne peut s’en détacher complètement, les politiques gouvernementales ayant un impact direct sur ses intérêts d’entreprise.

Dans une autre récente interview, Musk a confié : « J’ai généralement constaté que mon implication en politique se termine rarement bien. » Cette autocritique montre qu’il prend la mesure des coûts liés à l’engagement politique. Tesla et SpaceX dépendent fortement des politiques gouvernementales et des approbations réglementaires. Une prise de position trop marquée pourrait aliéner certains clients et partenaires. Malgré cela, cette réunion était essentiellement une nouvelle « manche politique » avec ceux qui ont participé à ses projets politiques.

Logique géopolitique de l’alerte à la guerre dans 5 à 10 ans

Lors d’un autre débat public très commenté, Musk a réagi sur X à une discussion sur la dissuasion nucléaire et l’efficacité gouvernementale, affirmant : « La guerre est inévitable. 5 ans, au plus 10 ans. » Cette prédiction est encore plus explosive que celle sur les 12 ans de gouvernance, car elle touche à la survie même de l’humanité.

Musk n’a pas précisé quelle région ou quel type de conflit il visait, et cette ambiguïté renforce l’impact de sa déclaration. Ces derniers temps, l’influence de Musk s’est accrue avec la direction du DOGE, ses activités dans l’IA et le spatial, ainsi que ses dons politiques massifs ; ses propos sont donc perçus comme un signal d’alerte sur les tendances géopolitiques à venir.

Les commentaires de Musk ont rapidement provoqué un débat mondial, certains utilisateurs questionnant Grok, le chatbot de xAI, sur le sujet. Grok, s’appuyant sur les déclarations passées de Musk, a rappelé ses inquiétudes récurrentes : fractures sociales dues à une immigration massive en Europe, montée de l’identité politique mondiale, poursuite de la guerre en Ukraine, intensification de la rivalité stratégique sino-américaine.

Quatre risques majeurs ciblés par l’alerte à la guerre de Musk

Escalade de la guerre en Ukraine : le conflit russo-ukrainien pourrait dégénérer en confrontation directe entre l’OTAN et la Russie

Guerre technologique sino-américaine : la compétition dans les semi-conducteurs, l’IA et l’espace pourrait déboucher sur un affrontement militaire

Fractures sociales en Europe : les tensions internes liées à l’immigration pourraient fragiliser l’alliance occidentale

Risque de prolifération nucléaire : l’acquisition d’armes nucléaires par de nouveaux États accroît le risque d’erreur de calcul et de conflit

Du point de vue des intérêts de Musk, cette prédiction de guerre reflète aussi le positionnement stratégique de SpaceX et Starlink. SpaceX est un important contractant du Pentagone, et le réseau satellitaire Starlink a joué un rôle crucial dans la communication pendant la guerre en Ukraine. Si Musk croit réellement à l’imminence d’un conflit majeur d’ici 10 ans, ses activités spatiales deviendront des infrastructures clés de sécurité nationale, renforçant la valeur stratégique et le pouvoir de négociation de SpaceX.

Lors de la réunion interne, Musk a évoqué des sujets tels que le risque de guerre civile aux États-Unis, les niveaux de civilisation selon Kardashev et la colonisation de Mars. Il a plaisanté en disant que même si la Terre lançait un missile contre Mars, « six mois de temps de vol suffiraient aux colons pour se préparer », déclenchant l’hilarité. Cette manière de lier le risque de guerre à la colonisation martienne montre que Musk considère l’exploration spatiale comme l’assurance ultime de la civilisation humaine.

Cible d’assassinat numéro 3 et le prix de l’influence

Musk affirme être la « troisième cible d’assassinat » la plus importante aux États-Unis, juste après Trump et Vance. Cette affirmation tient autant de l’évaluation du risque pour sa sécurité personnelle que de l’affirmation de son influence politique. Musk invoque cette raison pour justifier sa participation à distance à la réunion du DOGE, expliquant que « les informations sur l’événement sont déjà publiques », ce qui pose un problème de sécurité.

Un participant a confié aux médias que son conjoint était déçu que Musk n’ait pas participé en personne. Cette réaction témoigne du charisme et de l’influence de Musk : beaucoup espéraient échanger directement avec lui. Toutefois, sa décision de participer à distance reflète peut-être aussi sa prudence face à une surexposition.

Musk a remercié les anciens membres du DOGE, soulignant qu’ils avaient renoncé à des salaires plus élevés, supporté des pressions politiques, voire des menaces pour leur sécurité. Cette gratitude reconnaît la valeur de l’équipe mais laisse aussi entendre que l’engagement politique s’accompagne effectivement de risques. La mission du DOGE, qui vise à réduire les dépenses fédérales et le nombre de fonctionnaires, touche nécessairement les intérêts acquis, exposant ses membres à des représailles professionnelles, voire à des menaces physiques.

Selon certains participants, Musk a souvent évoqué des œuvres de science-fiction, notamment « En terre étrangère » de Heinlein et la série « Fondation » d’Asimov. Ces œuvres ont en commun les thèmes du déclin et de la renaissance des civilisations, illustrant la vision de Musk d’une Amérique à un tournant historique. La série « Fondation » raconte comment des scientifiques tentent de préserver la civilisation après la chute de l’Empire galactique, ce qui pourrait inspirer l’idée de Musk de coloniser Mars comme une assurance pour l’humanité.

Qu’il s’agisse de prédire la carte politique américaine des 12 prochaines années ou d’alerter sur le risque de guerre mondiale, les propos de Musk illustrent la puissance de sa position à la croisée de la technologie, du commerce et de la politique. Avec le retour de Trump au pouvoir et l’accélération des politiques industrielles sur l’IA et la robotique, l’influence de Musk à Washington devrait continuer à croître. Pourtant, il ne cesse de répéter vouloir « rester à l’écart de la politique ». Ce leader technologique parmi les plus scrutés au monde continue manifestement à jouer un rôle clé en marge de la scène politique. Cette situation paradoxale risque de durer, car l’empire industriel de Musk est étroitement lié aux politiques gouvernementales, rendant toute prise de distance totale pratiquement impossible.